Subventions: le mauvais exemple de Paris
Outre la société Paris Saint-Germain, la Ville de Paris subventionne aussi quatre autres clubs professionnels.
Le Stade français, qui participe au championnat de rugby Top 14 (823 225 € en 2008). La municipalité va aussi totalement rénover le stade Jean Bouin, où joue le club. Max Guazzini, l’ancien président du club, est un ami du maire de Paris, Bertrand Delanoë.
Le Paris Handball Club, Paris Basket Racing, et Paris Université Club Volley-Ball (PUC, 1,3 million € de subventions en 2008), trois autres clubs dont la Cour des comptes a pu dire, dans son langage toujours châtié, que « leur situation est à ce point contrainte qu’ils ne pourraient poursuivre leur activité sans les concours financiers de la ville »…
Sans compter le Paris foot gay, amateurs que M. Delanoë ne pouvait manquer de subventionner (pour « montrer à quel point la mairie de Paris est attachée à la lutte contre l’homophobie dans le sport et le foot en particulier », sic) :
de subvention ont été voté à l’unanimité, au Conseil de Paris, le 14 décembre 2011. Cette somme s’ajoute aux 30 000 € déjà accordés en mars de la même année…
La Fédération sportive gaie et lesbienne (FSGL), qui regroupe 29 associations parisiennes, n’est subventionnée ni par la mairie ni par le Conseil régional d’Île-de-France. La FSGL regrette donc « le manque d’égalité de traitement »…
Alain Dumait