A quoi servent les subventions à l’ Arald ?
L’ Arald ( Agence Rhône-Alpes pour le livre et la documentation) a pour mission générale le développement de la culture de l’écrit et de la fonction documentaire. A ce titre, l’ Arald bénéfice d’importantes subventions publiques.
L’ Arald se situe au carrefour des différents métiers du livre et des activités menées par les créateurs, les professionnels et les médiateurs…promotion en faveur du livre, de la lecture et de la documentation.
Montant des subventions à l’ Arald
L’Arald bénéficie d’une subvention de la Région Rhône-Alpes d’un montant de 993 000 euros par an. De plus, l’ Arald touche également une subvention de 339 000 euros par an du ministère de la Culture.
L’ Arald a prévu une soixantaine de salons pour le livre en 2013 sur la Région Rhône-Alpes ! Sursaturation au delà du raisonnable !
Malgré toutes ces subventions, l’ Arald affiche un déficit de 700 000 euros, dû à des malversations, et est en redressement judiciaire depuis l’été dernier. Et malgré cela, le Conseil Régional de Rhône-Alpes vient de lui accorder une nouvelle subvention de 200 000 euros ! Le Conseil Régional verse ses subventions à l’aveuglette, sans aucun contrôle préalable.
Le secrétaire général de l’ Arald a en effet été licencié pour faute grave, et la directrice, fonctionnaire, est en congé, mais est toujours rémunérée. Mais l’ Arald ne manque pas d’air puisqu’elle vient d’ouvrir un nouveau service d’assistance à la gestion et expertise financière des entreprises du livre ! Voilà qui permettra à l’ Arald de récupérer quelques subventions supplémentaires.
source: www.canol.fr
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il faut immédiatemant une enquête financière et judiciaire. Déjà faire bloquage des biens personnel, et les comptes bancaires de tous les responsables.Faire un dépôt de plainte pour escroquerie, détournements de fonds, en clair c’est du racket de la méthode mafieuse.cela est punissable par la loi de prison ferme et non avec sursi, à tous les niveaux nous avons des voleurs.
L’Arald est l’opérateur de la Drac et de la région dans le domaine du livre, tant sur les questions évènementielles que structurelles. Sa situation catastrophique a été épurée, l’équipe des salariés réduite et les subventions diminuées (10%) durant la phase de redressement judiciaire.
Si on décidait de liquider l’Arald, ce serait la fin brutale d’un travail courageux et efficace au service du secteur du livre, un secteur très fragile. C’est pourquoi les acteurs du livre comme la Région soutiennent l’Arald, ce qui n’exclut pas de rester particulièrement vigilants jusqu’à ce que la situation soit durablement redressée.