Comparatif des dépenses publiques en France et en Suisse
L’heure de la réduction des dépenses publiques n’a pas encore sonné en France. Le gouvernement français prévoit en effet des dépenses supérieures de 20% au montant des recettes en 2013.
Voici donc un comparatif entre les dépenses publiques de la France et de la Suisse.
En France, l’ Etat-Providence accumule les dettes depuis 1974. Les dépenses françaises seront de 20% supérieures aux recettes en 2013. La Suisse, très peu endettée, a quant à elle fortement réduit ses dépenses depuis 2002. Le modèle libéral Suisse fonctionne bien, alors que le modèle de croissance à crédit de la France est au bout du rouleau.
On compte 34 ministres en France, contre seulement 7 en Suisse (18 en Italie et 15 en Allemagne). Il pourrait ainsi être judicieux de supprimer certains ministères français afin d’effectuer des économies. Les seules missions indispensables de l’ Etat sont en effet la sécurité, l’administration de la justice, le soutien des personnes incapables de subvenir à leurs besoins, la défense, les relations internationales, et l’enseignement. Il faudrait néanmoins réformer l’éducation nationale: l’enseignement privé fonctionne mieux que le public et coûte beaucoup moins cher.
En Suisse, l’assurance-maladie est privée et n’accumule pas les déficits, tout en proposant une qualité de soins au moins égale à ses pays voisins.
De même, l’assurance-chômage coûte très cher à la France. La protection sociale en Suisse est bien moindre et le taux de chômage ne dépasse pas les 3,7%. Pas d’assistanat en Suisse, et ça fonctionne.
Les charges sociales sur les salaires sont beaucoup plus faibles en Suisse qu’en France: 6,25% pour les salariés et l’employeur, plus une cotisation maladie de 7 à 18%, contre 25% pour le salarié en France et 50% pour l’employeur. Ces chiffres expliquent les bas salaires en France.
En Suisse, l’Etat a une influence limitée : les citoyens ont toujours le dernier mot grâce aux referendums et aux initiatives populaires. L’Etat consomme 35% de la richesse produite en Suisse, contre 56% en France. Où partent donc toutes ces dépenses supplémentaires en France ?
En Suisse, l’impôt sur le revenu atteint le niveau élevé de 45%,et l’ ISF est de 1% dans le canton de Genève. Pas de CSG ou d’impôt sur les plus-values mobilières pour les particuliers en Suisse. Le taux de TVA français est 2 fois supérieur au taux suisse.
La France aura-t-elle enfin le courage de suivre l’exemple suisse en prenant la direction du libéralisme ?
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