30 000 euros pour une performance artistique à Tours
Un artiste marseillais a passé une semaine sous terre devant l’hôtel de ville de Tours. Une performance artistique qui a coûté 30 000 euros d’argent public.
Abraham Poincheval, artiste contemporain, a passé une semaine sous terre, dans une buse en béton de 1,80 mètre de haut sur 1 mètre de large, devant l’hôtel de ville de Tours ( Indre-et-Loire).
Éric Foucault de l’association Eternal Network, qui a financé ce projet, explique ainsi la performance artistique d’ Abraham Poincheval: « Abraham Poincheval mène depuis une quinzaine d’années des projets d’observation, de traversées, en proposant des points de vue différents sur le quotidien. Cette performance est une autre façon de faire l’ermite. »
Abraham Poincheval est donc resté terré dans son abri durant une semaine, l’entrée de son abri ayant été bouchée avec une pierre de 3 tonnes.
Cette performance artistique aura coûté la bagatelle de 30 000 euros pour les travaux et l’organisation. L’association Eternal Network fonctionne en partie avec des subventions publiques. Eric Foucault se défend cependant d’avoir utilisé de l’argent public pour financer cette performance artistique et explique que les subventions servent au fonctionnement annuel de l’association, qui organise des expositions et accompagne des commandes. Cette performance artistique aurait, d’après lui, été financée par l’épargne de l’association et par des dons.
source: le Figaro
Bonjour ,Nicole,
comme toujours vos informations sont dramatiquement réelles et révoltantes ;
concernant la Biennale de Lyon je peux vous confier mon opinion personnelle qui est le résultat de ma vie et fréquentation pendant plus de 20 ans de la province de Rhônes Alpes , où j’ai eu plusieures occasions de fréquenter des gens très bien introduits à la Mairie de Lyon et à la Biennale il y a quelques années ; il y a un tel complexe des lyonnais vis à vis des parisiens et des grenoblois vis à vis des lyonnais , que ces querelles de jalousie, de recherche de faire plus parler de soi que des « plus petits « que le résultat est cet ego surdimensionné qui entraine des actions démentielles et des orgies d’argent public ;j’ai déjà ecrit aussi ma révolte contre des oeuvres exposées a une précedente Biennale de lyon que votre dernière chronique me rappelle .Mais dans l’état de crise où l’on se trouve ces dépenses sont révoltantes .
Pensez vous intervenri auprès du public nombreux qui va venir visiter « les hivernalres de Montreuil » où je suppose que vous auriez de nombreux échos; et faites -vous parvenir vos chroniques aux ministres de la Culture, de l’Economie, de l’Enseignement et autres ministres?
Artiste moi-même j’ai eu l’occasion de demander une participation aux frais d’un expo de creations pour enfants aveugles et je peux vous affirmer quer j’ai eu une réponse négative de la Mairie de Paris , malgré le grand intérêt que mon expo avait rencontré!
A bon entendeur,…avec toute ma sympathie et mon encouragement
CDG
Désolant, les bras m’en tombent. Le ridicule tuera-t-il un jour ?
Cordialement
Cette performance est géniale, le prix quand à lui s’il peut sembler raisonnable, demanderait à être détaillé : il faudrait voir le détail du budget pour en juger, serait-il possible de l’obtenir auprès de l’institution commanditaire, au auprès de Pacheval lui-même? je souligne qu’il s’en explique un peu dans l’article qui titre tout de même un peu sensationnaliste sans avoir l’info. Bravo en tout cas à abraham -qui n’est point un cheval- (excuse moi abraham mais c’est juste pour me souvenir) pour sa ténacité et son courage, et à votre blog pour m’avoir permis de découvrir ce travail hors normes.
c.
Cette performance était paquetée, dommage que la presse nationale ne nous prévienne pas assez tôt de ces copies d’exactions artistiques :
« Dans la galerie René Block, seul un bâton dépasse du rouleau de feutre dans lequel Beuys s’est enroulé.
Il cohabite pendant trois jours avec le coyote, qui s’habitue peu à peu à lui. L’action Coyote de Beuys signifie sa volonté de guérir cette blessure, de réduire l’antagonisme entre nature et culture. »
dans cette performance aucune ambivalence c’est un coup de maître.
Il est évident que la participation du public est de plus en plus sollicité ne serait-ce que par éthique dans nos sociétés modernes de plus en plus individualiste, et la participation de groupes « actif art » aideraientttt à une meilleure compréhension de ces actes si peu développés, nous pourrions agir par groupe, dans cette exemple ou l’artiste se trouve prisonnier de son propre cconcept, envisager une libération à l’image de son inventivité, ce qui donnerait à faire mieux réfléchir nos contemporains.
L’opération du groupe « willand29 » aurait consisté à placer en étoile des matières explosives sous le fameux bloc de 3 tonnes obstruant l’orifice, il est évident que le choc pouvant provoquer la surdité brutale de l’artiste, nous le préviendrons par mégaphone sans lui expliquer la démarche fonctionnelle mise en action par son oeuvre et en lui imposant sans pouvoir l’entendre les démarches à obtempérer, tout en le rassurant du bien fondé de son oeuvre et de ce qu’elle dégage.
Il faudra qu’il fasse bouillir dans sa petite casserole, vingt pages préalablement déchirées et de préférence lues dans un peu d’eau, de manière à confectionner six grosses boulettes de papier mâché qu’il appliquera dans chacun de ses orifices. Nous lui laisserons un délai de mise en place. Ceci est un exemple d’acte participatif qui exemplifiera la notoriété de l’oeuvre bien sûr.