L’UMP dresse le lourd bilan fiscal de François Hollande
À noter que l’UMP n’avait pas été en reste niveau augmentation d’impôts quand elle était aux affaires, comme l’avait rappelé Philippe de Villiers en 2008, après un an seulement de présidence sarkozienne :
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Source : LePoint.fr
À l’occasion des départementales, le député UMP Jérôme Chartier s’est attelé à un travail de fourmi : recenser toutes les hausses et les baisses d’impôts ainsi que la création de nouvelles taxes sous la présidence Hollande à travers toutes les lois de finances et les lois de financement de la Sécurité sociale. « Un massacre ! s’exclame le député Chartier, membre de la commission des Finances de l’Assemblée nationale. En trente mois, ce sont 9,4 milliards d’euros nets à la charge supplémentaire des entreprises, pesant sur leur capacité de financement, et plus de 80 milliards d’euros en plus pour les contribuables. Le pire, c’est que le gouvernement l’a fait sans avoir l’air d’y toucher. »
Jérôme Chartier a recensé 103 événements fiscaux constituant soit une hausse fiscale (taxe ou imposition) soit une création fiscale. Parallèlement, les gouvernements Ayrault et Valls ont procédé à 48 baisses ou suppressions fiscales. Donc, le bilan net est de 55 hausses ou créations fiscales.
Les entreprises n’ont pas encore récupéré les bienfaits des baisses de charges prévues dans le pacte de responsabilité ou du déploiement du CICE. Si bien que, pour l’instant, après trente mois d’exercice du pouvoir, les baisses fiscales pour les entreprises ont été de 25 milliards d’euros alors que les hausses restent supérieures avec une ponction de 34,4 milliards d’euros. Jérôme Chartier tente ainsi de démontrer que le début de reprise économique ne peut en aucun cas être attribué aux efforts du gouvernement pour soulager les entreprises…
Les classes moyennes et aisées matraquées
Du côté des particuliers, le coup de bambou fiscal est monumental : 80,9 milliards d’euros supplémentaires en trente mois, soit l’équivalent d’une année et demie d’impôt sur le revenu. En fait, selon les comptes du député, la charge à la hausse est de 92,3 milliards d’euros et de 11,4 milliards d’euros à la baisse. « Le gouvernement a essentiellement diminué la charge sur les faibles revenus, note Chartier. Ce qui a abouti à faire peser une pression considérable sur les revenus aisés et les classes moyennes. C’est très dangereux dans la mesure où le sentiment d’iniquité vis-à-vis de l’impôt a grandi au sein des classes moyennes posant de manière aiguë le problème du consentement à l’impôt. »
Pour réaliser ce travail, Jérôme Chartier a également épluché les décisions du Conseil constitutionnel qui ont, parfois, éliminé certaines charges fiscales prévues dans les lois de finances. Le document ainsi établi sera mis à la disposition des candidats aux départementales afin de pilonner le bilan du gouvernement.
Votre dernière phrase est cruellement exacte dans son image guerrière. Mais qui ne comprend que c’est stupide? Et que l’UMP, comme les autres devrait faire des propositions,et opposer son programme aux gestes du gouvernement.
M. Fillon fait des propositions, quel journaliste les diffuse? Silence, pourquoi? Démocratie du non dit, intrigues de cour, etc…avec participation de la presse.
1% de la population détient 48% des richesses, augmentation des dividendes des entreprises reversés aux actionnaires…optimisation fiscale, fuite des capitaux dans les paradis fiscaux….et pas d’impôts reversés à la collectivité qui doit quand même faire face aux besoins de ses citoyens …alors une seule échappatoire : les impôts !
Que faisaient les seigneurs d’autrefois quand ils avaient dilapidés les richesses : ils demandaient aux serfs de payer …nos seigneurs d’aujourd’hui sont assis sur leurs coffre forts bien planqués et inaccessibles aux trublions qui voudraient un meilleur partage et une meilleure utilisation des richesses produites ..
Sans doute faudrait-il séparer les problèmes: les seigneurs et leurs troupes d’un coté, les riches de l’autre ;et le capital industriel ,des fortunes personnelles; et la fraude, de l’optimisation