Dans l’article de l’hebdomadaire satirique, on apprend que les 250.000 euros des vœux de Hollande à la jeunesse et aux « forces de l’engagement » (sic) ont été supportés par les ministères de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Ville.

Un tour de passe-passe comptable qui permet à l’Élysée d’afficher une « bonne gestion » factice. Dans tous les cas, c’est bien le contribuable qui passe à la caisse.

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Si le montant de la carte de vœux de Valls est moindre (36.480 euros de frais de conception, hors impression, mise sous pli et affranchissement), la désinvolture de Matignon est encore plus frappante.

Le Canard Enchaîné nous apprend en effet que le cabinet du Premier ministre a fait travailler cinq artistes différents pour 66 projets avant de trouver le bon. Ce qui a conduit à un plus que doublement de la note finale, de 16.800 euros initialement à 36.480 euros. Quand le gouvernement et les entreprises sur les marchés publics trinquent, les contribuables boivent la tasse !