“La lumière deviendra le temps qui pense et qui donne du sens à notre environnement à travers l’oeuvre de Nils Udo“…

Ce galimatias pseudo poétique est extrait du dossier de presse de 26 pages consacré au  » Radeau d’automne « , une œuvre contemporaine de l’artiste allemand Nils Udo, un radeau (en bois de châtaignier) en forme de demi-feuille d’érable qui se réfléchit dans les eaux du lac de d’Eguzon.

L’œuvre est co-financée à hauteur de 85 000 € par les commune limitrophes d’Eguzon-Chantôme (Indre) et de Crozant (Creuse), les régions Centre et Limousin, les conseils généraux de l’Indre et de la Creuse, ainsi que EDF. Le ministère de la Culture a, quant à lui, débloqué 70 000 €.

L’installation monumentale (près de 7 mètres sur 4), qui vogue au pied des ruines du château de Crozant chères à George Sand, a été inaugurée en novembre dernier par le ministre de la Culture en personne, Aurélie Filippetti.

Des contribuables d’Eguzon-Chantôme (la commune rurale compte 1350 habitants) ont dénoncé par une campagne de tracts et des affiches ce  » Radeau en Or ”, ainsi qu’ils le surnomment,  s’estimant floués par ce « projet de nouveaux riches payés par de nouveaux pauvres « .

La dépense de trop peut-être pour le maire et conseiller général PS Jean-Claude Blin, dont la commune est l’une des plus dépensières du département et obtient la note de 1 sur 20 à l’Argus des communes.