La déviation de Deauville-la-Touques : une écologie d’opérette aux frais du contribuable
La consultation pour une dérogation relative à la protection des espèces
Ce prolongement d’autoroute se faisant dans une zone humide marécageuse de nombreuses espèces animales y ont trouvé refuge car cette zone fait 1500 ha (aussi grande que Notre Dame des Landes) et 200 espèces d’oiseaux y sont répertoriées dont 3 sont protégées par le Ministère en direct, 32 par le préfet. Le 15 janvier est publié dans la presse un courrier du 20 décembre de la ministre du transport et de l’écologie, Mme Royal Ségolène, qui refuse de lever la protection des espèces qui la concerne, dit au préfet, qui avait demandé son avis, d’avoir la même position.
Elle verrouille son propos en rappelant qu’il y a une autre solution qui peut être étudiée : une route parallèle à la voie ferrée. Cette simple éventualité rend d’ailleurs la dérogation illégale.
La DREAL n’a pas rendu son rapport
Il se trouve que l’auteur d’une autre solution, qui vous écrit, montre que le simple fait de réguler le trafic (du type fait sur l’A13 entre Mantes et l’ A14), répartir celui-ci sur trois routes conduisant à trois échangeurs différents (Beuzeville, Pont l’Evêque, la Haie Tondue) est une solution dans le tout automobile, actuel.
Que l’avenir est l’utilisation de l’autocar beaucoup moins consommateur de surface artificialisée (route et stationnement) conjuguée au vélo.
Cette solution est applicable pour le mois de mai en s’y prenant maintenant
Conclusions
Le contribuable peut économiser 50 millions d’€ par l’abandon du projet initial. Le prix de la route de la proposition de la ministre reste un investissement inutile.
Il propose aussi de profiter d’une piste cyclable le long de la voie ferrée depuis Deauville jusqu’à Lisieux et à Pont l’évêque, reprendre l’ancienne voie ferrée jusqu’à Honfleur, afin de permettre la liaison le Havre Deauville en vélo.
Ne pas oublier de mettre dans les documents d’urbanisme le stationnement sécurisé des vélos sur la voie publique et dans les copropriétés ainsi que la limitation de vitesse à 30 km/h en zone urbaine afin de rendre la ville apaisée, ce que recherche les touristes en villégiature.
D’où il résulte que dans cette belle bureaucratie , ils sont au moins deux à protéger leurs oiseaux, et plusieurs à étudier leurs projets différents.