Les fonctionnaires sont surreprésentés aux élections départementales
Source : Acteurs Publics
En plus d’être paritaire, la composition des futurs conseils départementaux devra compter sur une forte présence d’agents publics. Sur les 18 000 candidats aux élections départementales des 22 et 29 mars, plus d’un tiers (35,3 %) sont des salariés ou des retraités issus de la fonction publique, selon une étude menée par l’Ifop [cliquez ici pour y accéder]. Un chiffre largement supérieur à la proportion d’agents dans la population active française, située autour de 22 %.
Cette moyenne cache des disparités très fortes entre les différents partis. Les fonctionnaires sont sans surprise bien plus représentés dans les partis à gauche de l’échiquier politique. Ainsi, 51,5 % des candidats du Front de gauche sont issus du secteur public, comme 50,8 % des candidats du Parti socialiste et 43,7 % chez Europe Écologie-Les Verts. Une proportion qui tombe à 26,7 % pour l’UMP et à 16,6 % pour le Front national.
8,3 % d’enseignants
“Sur la base de cette analyse du profil des candidats apparaissent de manière très appuyée les tropismes sociologiques de chaque famille politique : la gauche et la fonction publique, l’UMP et les CSP + et le FN et les catégories populaires du privé”, détaille la note de l’Ifop.
En regardant plus précisément les profils des candidats, cette surreprésentation des fonctionnaires s’explique en partie par la forte présence d’enseignants dans les binômes présentés par les partis de gauche (15,4 % chez les Verts, 11,9 % au PS, 9,4 % au Front de gauche). À titre de comparaison, l’Insee recensait 911 032 enseignants en France en 2013, soit environ 1,4 % de la population.
L’institut de sondage Harris Interactive, qui parvient aux mêmes conclusions que l’Ifop, fait le parallèle avec d’autres élections, d’envergure nationale. “Parmi les députés exerçant une activité professionnelle au moment de leur élection, 38 % étaient issus du secteur public”, rappelle ainsi l’institut, notant que “ce déséquilibre est également valable à l’échelle locale”.Le scrutin départemental ne dérogera donc pas à la règle.
Comment peut-on être salarié de l’état et représenter le peuple??
On
voit surtout qu’ils sont sur-représentés dans les partis de gauche. En
disséquant (comme cela la été il y a quelques mois dans un journal
spécialisé) ce sont en très grande majorité des enseignants et des
cadres associatifs. Pas vraiment de quoi étonner quand on sait que ces
derniers sont en général des nuls qui ont leur poste par piston et
copinage . Ne nous étonnons donc pas de l’état minable dans lequel ils
ont mis le pays.
C’est vrai que cela pose question.
Quelqu’un qui n’a pas de soucis de chômage et de salaire à rentrer en fin de mois voit quand même la vie d’une façon plus sereine et détachée que quelqu’un qui a en ligne de mire le souci de pérenniser son statut professionnel.
Et maintenant que la crise est profonde et que les salaire du public arrivent à dépasser ceux du privé, l’avantage devient très notoire.
Ca change l’état d’esprit au quotidien et en profondeur.
Le problème est surtout que les fonctionnaires élus ont tendance à gérer la collectivité qu’ils représentent comme si les subsides coulaient de source.
Ah ben cette année on va faire ceci parce c’est un besoin impérieux, une nécessité, ou parce que ça va dans le sens de plus de ceci ou de plus de cela.
Donc taux d’imposition : + 3, +5, +7%. Sans se soucier de qui alimente, qui a eu +3, +5, +7% d’augmentation dans l’année par son patron.
Ou alors autre travers : ah ben cette année on va faire tant d’emprunt en plus. Et ceux qui viennent derrière rembourserons, ça n’est plus notre problème
Et c’est comme ça qu’on se retrouve avec plus de 2 000 milliards €. de dettes publiques à ce jour ; ce qui est un scandale absolu à porter lourdement au débit des responsables publics toujours prêts à fanfaronner.
1- Non à toujours plus d’augmentation des taux d’imposition, ou de taxes.
2- Non à toujours plus de dettes publiques.
Voilà 2 principes sur lesquels devraient s’engager tous les élus qui se présentent aux prochaines élections.
La défaite annoncée des gauches devrait donc réduire la proportion d’élus servant deux maitres, l’état qui les paye, et le peuple qu’ils sont supposés servir.
Et si on s’interrogeait sur les raisons qui biaisent ainsi l’origine ,et la « formation », de nos élus? Qui propose ,à droite, de corriger ce défaut majeur de notre soit disant démocratie-bureaucratie?
Voici donc venu le temps où il faudra que le statut d’élu emporte la démission obligatoire de la fonction publique.