Le 16/06/2015

Montauban : le maire Brigitte Barèges placé en garde à vue

La police judiciaire enquête sur une affaire de détournement de fonds. Trois autres personnes ont également été convoquées.

Rappel : Exigeons l’inéligibilité à vie pour les élus condamnés !

Brigitte Barèges maire UMP Montauban Tarn-et-Garonne

Source : LePoint.fr

Le maire de Montauban, Brigitte Barèges (Les Républicains), a été placée mardi en garde à vue à Toulouse, notamment pour détournement de fonds publics, a annoncé le parquet. L’élue était entendue dans le cadre d’une enquête préliminaire confiée à la police judiciaire de Toulouse qui concerne « le financement par la municipalité de Montauban d’un emploi possiblement fictif d’un chargé de communication à la mairie », a précisé dans un communiqué le procureur de la République à Toulouse, Pierre-Yves Couilleau.

Brigitte Barèges a été placée en garde à vue pour « détournement de fonds publics, complicité et recel de ce délit, faux et usage », ainsi que son ancien directeur de cabinet, Stéphane Bensmaine, l’ex-chargé de communication et directeur de campagne Jean-Paul Fourment et Alain Paga, directeur duPetit Journal, quotidien proche de la mairie, a précisé le procureur. L’enquête porte sur l’emploi fictif supposé qui aurait été attribué à Jean-Paul Fourment, payé par la mairie pour écrire des articles favorables à Brigitte Barèges dans le Petit Journal.

Comptes de campagne rejetés

Dans un dossier distinct mais qui concerne également ce quotidien, le Conseil d’État avait annulé début mai la condamnation à un an d’inéligibilité de Brigitte Barèges, qui conserve ainsi son mandat. L’instance avait reconnu que des fonds de la mairie avaient été utilisés pour assurer une promotion électorale déguisée de Brigitte Barèges, qui avait été confortablement réélue en mars 2014 au second tour des municipales, dépassant les 50 % malgré une triangulaire. « De nombreux articles, publiés entre septembre et décembre 2013 » dans l’édition tarn-et-garonnaise du Petit Journal, quotidien du Sud-Ouest, « ont valorisé l’action » de la candidate et « ont été payés par la commune de Montauban », soulignait le Conseil d’État.

Mais il avait estimé que ce manquement ne revêtait pas le caractère de « particulière gravité pour que le candidat soit déclaré inéligible ». Le Conseil avait cependant rejeté les comptes de campagne de l’élue. Maire de la préfecture du depuis 2001, Mme Barèges est également conseillère départementale, siège auquel elle a été élue aux élections de mars dernier. Figure de la droite populaire, souvent attaquée pour des propos jugés homophobes ou racistes, elle avait alors réussi à faire détrôner Jean-Michel Baylet, patron du Parti radical de gauche, de la présidence de l’Assemblée départementale.

Rappel : Exigeons l’inéligibilité à vie pour les élus condamnés !

Publié par Rédaction le 16/06/15

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Par reiller, le 17/06/2015

Les décisions du conseil d’état sont incompréhensibles.

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