Le 06/11/2014

Bruxelles démonte les prévisions de croissance du gouvernement

D'après la Commission européenne, les prévisions de croissance du gouvernement français pour 2015 ont du plomb dans l'aile

D’après la Commission européenne, les prévisions de du gouvernement français pour 2015 ont du plomb dans l’aile.

Bruxelles démonte les prévisions de croissance du gouvernement

D’après Bruxelles, qui anticipe une croissance de 0,7% en France en 2015, les prévisions du gouvernement ne tiennent pas la route. Le gouvernement français table en effet sur une croissance de 1% en 2015. De plus, 2 milliards d’économies sur les 21 prévus par le gouvernement sont insuffisamment détaillés.

Bruxelles estime donc que la France ne tiendra pas ses objectifs budgétaires en 2015, et table sur un déficit public à 4,5 % du PIB pour l’année prochaine. Si la France ne prend aucune nouvelle mesure de réduction des déficits, elle aura le déficit le plus élevé de toute la en 2016. Bruxelles prévoit un déficit à 4,3 % en 2014, 4,5 % en 2015, puis 4,7% en 2016 si la France ne prend aucune autre mesure pour réduire ses déficits. Des prévisions beaucoup plus pessimistes que celles du gouvernement français, qui table sur un déficit public à 4,3 % du PIB en 2015, puis sur un miraculeux retour à 3 % du PIB en 2017.

La Commission européenne a basé son analyse sur le plan d’économies de 21 milliards d’euros annoncé par la France pour 2015, mais « certaines de ces mesures, autour de 2 milliards d’euros, n’ont pas été suffisamment détaillées pour être prises en compte ».

source: lepoint.fr

Publié par Rédaction le 6/11/14

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Par jamas, le 08/11/2014

A mon avis Bruxelles fait une analyse sérieuse. En tous cas, plus dans le vrai que celle du gouvernement qui n’a pas encore pris la mesure de l’ampleur réelle de notre situation financière.
C’est sûr, c’est dur quand on est au gouvernement de dire aux français qu’il va falloir tout revoir à la baisse notoirement, mais mécaniquement, mathématiquement, c’est la seule conclusion à laquelle on peut arriver quand on examine un tant soit peu sérieusement nos comptes publics. Et ça c’est de l’ordre du niveau math du collège, pas plus, et encore. Pas besoin d’avoir fait polytechnique. Il suffit de savoir faire une addition, une multiplication et une règle de trois.
Les politiciens en place qui sont un peu intelligents le savent tous mais il leur manque une chose : c’est le courage pour le dire… et se l’appliquer à eux mêmes en premier bien sûr.
Et puis il leur manque peut-être une seconde chose. C’est de changer leur modèle de réflexion économique basé sur la croissance posée comme dogme absolu.
Si demain les taux d’intérêt remontent : bonjour la douche froide pour eux !

Par reiller, le 10/11/2014

Pourvu que Bruxelles ait le courage de nous forcer la main: plus les décisions tardent plus le transitoire inévitable sera pénible, et la reprise lente.

Par jamas, le 10/11/2014

4,5% de déficits publics en 2015 : 90 milliards €. Rien que ça !
Mais les gens ne voient donc pas. C’est énormissilme. Ca remonte même. On remonte de 80 à 90 milliards € annuels. Qui gère son budget personnel comme ça ? Personne.
Où sont les coupes sombres à la hauteur de ce cataclysme ? où sont les chamboulement structurels ?
La croissance, la croissance. Au diable la croissance posée comme postulat, comme solution, alors que c’est le problème.
Eh oui, à force de vouloir maintenir la croissance (présentée par le politiquement correct comme seul moyen de rembourser nos dettes), on continue de s’enfoncer à coups d’argent public distribué en salaires, en pensions, en aides sociales, en allègements fiscaux, en programmes de fonctionnement ou d’investissement qu’on n’a pas les moyens de se payer.
Etre dans le rouge depuis des dizaines d’années, ça devrait alerter quand même. Mais non. Le politiquement correct fait que c’est : Encore un instant Monsieur le bourreau. Madame du Barry pour tout un peuple.
Et ce sont les petits enfants qu’on charge à chaque fois qu’on invoque la croissance pour sauver nos apparences et notre confort d’aujourd’hui.
Arrêtons avec la croissance. quoiqu’on fasse, en plus, avec tout l’argent emprunté redistribué, elle ne revient pas.

Par reiller, le 11/11/2014

Allons ne soyez pas pessimistes, la croissance reviendra sitôt que nos entreprises seront débarrassées d’un fardeau d’impôts et de taxes trop handicapant: nos atouts sont grands, géographiques et humains. Par contre ne me demandez pas quelle croissance ,je ne sais pas et ça n’a pas d’importance: il faut juste rééquilibrer le commerce extérieur.

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