Le poids des dépenses publiques est disproportionné par rapport aux résultats
Source : Le Figaro
«La dépense publique atteint aujourd’hui 57% de la richesse nationale. C’était 52% il y a cinq ans: est-ce que l’on vit mieux pour autant? Est-ce que l’État est devenu plus juste, plus efficace? Non!» Didier Migaud aurait pu se lancer dans cette diatribe lors de la présentation du nouveau rapport annuel de la Cour des comptes. Mais c’est François Hollande qui l’a fait… en novembre 2012. Depuis, la part des dépenses publiques dans le PIB n’a cessé de progresser, pour atteindre 57,7% en 2014, contre 44,1% en Allemagne.
Seule la Finlande affiche, selon les pointages de la Commission européenne, un taux supérieur (58,6%)! Et dans le même temps, les services publics ne se sont pas améliorés pour autant. Comme le martèle Didier Migaud, les dépenses ont beau être plus élevées que chez nos voisins, les résultats ne sont pas toujours à la hauteur. Quand ils ne sont pas catastrophiques.
La Suède dépense plus ,mais fournit beaucoup plus . Il faut comparer le coût par service rendu. On constaterait alors que la France dépense plus en salaires que tout le monde pour chaque fonction, par exemple pour distribuer les retraites, pour rembourser les frais maladie, pour éduquer les enfants,….et même pour fournir les KWH!
Le poids des dépenses publiques est disproportionné par rapport aux résultats,c’est le fameux problème du remplissage de la baignoire et de la fuite Si on bouche pas les trous les fuites augmentent ‘est pourtant simple,c’est comme cela que chacun fait, alors pourquoi pas l’État
Et bien réduisons les retraites ( pas les chapeaux bien sur), les salaires, et les profs … alignons nous sur l’allemagne qui elle même aimerait s’aligner sur la Roumanie qui souhaite elle le faire sur l’inde… etc…etc…
Pourquoi caricaturer? Il s’agit simplement de mettre un peu d’ordre et de méthode dans les services communs; et bien sûr de fermer des robinets de fuite d’argent vers on ne sait officiellement où. Bien sûr ce n’est pas la position des politiques, qui parlent de réduire retraites et allocations; mais comment voulez vous qu’ils avouent la chienlit dont ils sont responsables.
Mais si vous trouvez bien notre chômage, et notre baisse régulière de pouvoir d’achat par rapport à nos voisins, alors ne faisons rien!
Combien d’emplois non pourvus? Tout au plus 200 à 300 mille pour des millions de chomeurs. Donc ou on vit avec, ou on chasse le travail au noir. Pourquoi à Paris, quand on fait refaire des peintures par ex dans un appartement, se retrouve t on avec des ouvriers ne parlant pas français venant ou d’europe de l’est, de Libye ou de Syrie ?
A noter que je ne suis pas FN du tout.
Parce qu’il a peur de ses salariés, tout simplement.
Tout bêtement parce que vous ne pourriez pas payer des salariés français: avec un coefficient supérieur à deux entre le salaire brut (celui que vous payez quand vous faites faire des travaux),et le salaire net(celui que vous recevez pour votre travail) tout est très cher…et il faut payer les impôts et taxes! Sans les importations à bas coûts, nous ne pourrions quasiment rien acheter.
Le donneur d’ordre qui vous propose la peinture de votre appartement n’est qu’un bureau avec 2 ou 3 technos qui ne font que des devis. Ils sous-traitent en faisant une grosse marge à des gens qui refusent de vous donner leur coordonnés et qui parlent à peine la langue. Quant aux importations à bas coûts, voyez le reportage d’hier soir sur France 2:: « nos vies discounts »
A+
Encore une fois tout ceci existerait moins si les dépenses publiques étaient plus raisonnables.
L’actualité nous fournit un exemple. En parlant d’AREVA et de son sauvetage le ministre dit » il n’y aura pas de carnage social ». il sait donc que les sureffectifs existent, et dit aussi qu’il ne veut pas les résorber. Comment les payer? via les tarifs EDF, c’est tout simple! Il vous restera donc moins pour payer vos travaux….Mais le pire est que noyées sous les sureffectifs les usines ,ex-fleuron du nucléaire français , ne savent plus tenir un délai, et leurs soudeurs regrettent le passé FRAMATOME.