Subventions aux spectacles de rue à Paris
De loin, on pourrait les confondre avec des sacs poubelles. De près, c’est encore pire. Imaginez des hommes et des femmes grimés, encapsulés dans des vêtements blancs et jouant des saynètes devant les fêtards afin de les calmer…
Payer des clowns pour isoler l’univers des couche-tard et celui des lève-tôt ? Paris est plein d’idées sociales qui sont devenues folles… Grâce aux « Pierrots de la Nuit » ce ne sont plus des éléphants roses mais des mimes, des acrobates et des danseurs, subventionnés par Bertrand Delanoë, qu’aperçoivent les nuiteux éméchés lors de la fermeture des bars et des boîtes de nuit. Présents dans certains endroits chauds de la capitale, ces artistes blafards se déplacent en « brigades » ou en « trinômes » afin d’inciter les « acteurs de la nuit » à baisser le ton.
Combien cette association de fantoches coûte-t-elle aux Parisiens ?
Trop cher ! Les « Pierrots de la Nuit » sont une émanation de l’Association de médiation pour un usage optimal de la nuit (Amuon). Cette organisation, soutenue par le PC, est subventionnée à hauteur de 145 000 euros en 2012. Selon le site Delanopolis, l’Amuon est présidée par Renaud Barillet, directeur général adjoint de « La Bellevilloise », une salle de concert de 2 000 m2. Durant la dernière campagne présidentielle, tous les candidats à la primaire socialiste y furent invités. Pas étonnant que l’Amuon soit dans les petits papiers de Delanoë.
Outre l’octroi de costumes logotypés et d’accessoires lumineux fabriqués pour elle, l’Amuon organise des castings pour recruter ses Pierrots et elle les « forme » à la médiation lors de sessions de 48 heures. Chacune des prestations nocturnes est payée environ 130 euros par participant. En juin 2012, l’association prévoyait de recruter une soixantaine de clowns ! S’y ajoute une dizaine de médiateurs sociaux.
Bien sûr, il suffirait de quelques képis pour obtenir le même résultat. Mais la gauche s’est engagée à réduire le chômage en
2013. Ces clowns au rabais constituent une contribution à cette cause nationale et ils ne seront pas les derniers. Toulouse a déjà créé une troupe de pierrots capitolins. A quand un public de poivrots subventionnés ?
D. L.
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Je suis sûr que la plupart de ces associations servent directement ou indirectement à financer les partis politiques!Comme au temps jadis les bureaux d’études bidon, ou certaines mutuelles! Au lieu de longues tirades sur les paradis fiscaux, sur la transparence du patrimoine des élus, il devient urgent de balayer ce gaspillage d’argent public. Si le petit peuple avait les moyens de connaître toutes ses malversations, alors qu’il se courbe sous les impôts locaux et sur le revenu pour ceux qui les payent et sous les impôts indirects que tout le monde subit ce serait 1789 en FRANCE. Il y a presque deux siècles et demi, des têtes tombèrent pour abolir les privilèges, ça n’a pas servi de leçon à nos dirigeants. Qu’ils se méfient! La FRANCE souffre et la FRANCE ce n’est pas l’AFRIQUE.