La région Midi-Pyrénées suspend sa subvention de 140 millions à la SNCF
La région Midi-Pyrénées a décidé de suspendre sa subvention annuelle de 140 millions d’euros à la SNCF pour mettre fin aux dysfonctionnements dans les TER.
La dégradation du service observée sur le quart Nord-Est du réseau régional de la SNCF ( retards incessants et suppressions de trains à répétition) a contraint le conseil régional de Midi-Pyrénées a suspendre sa subvention annuelle à la SNCF.
Martin Malvy, président PS de la région Midi-Pyrénées, a déclaré que le versement de la subvention de 140 millions à la SNCF serait suspendu tant que les dysfonctionnements du réseau ne seront pas réglés, rappelant également que les travaux du Plan rail sur le quart Nord-Est ont coûté 515 millions d’euros, dont 291 millions financés par le conseil régional: « l’exaspération exprimée par les usagers est à la mesure des désagréments qu’ils ont subis et acceptés lors des périodes de fermeture de lignes – trois années pour l’exécution des travaux – et leur déception, à la hauteur de leurs espérances d’une amélioration significative de leurs déplacements quotidiens à laquelle la SNCF s’était engagée […] Cette situation est inacceptable. Je suspends donc à partir d’aujourd’hui tout paiement de la Région à la SNCF dans l’attente d’un retour à une situation normale. »
De son coté, la SNCF déclare avoir « pris de nouvelles dispositions pour accélérer la mise en œuvre d’un plan d’actions qui sera présenté à l’Autorité organisatrice des TER d’ici la fin de la semaine. Ce plan d’actions permettra une amélioration rapide de la qualité de service ferroviaire attendu sur l’ensemble des lignes du Quart Nord-Est de Midi-Pyrénées. Les équipes SNCF et celles de Réseau Ferré de France sont actuellement mobilisées pour améliorer la chaine du service ferroviaire tant au niveau de la régularité, de la ponctualité des trains et de l’information aux voyageurs sur le Quart Nord-Est. »
Source: france3.fr
les mêmes désagréments existent sur la ligne Toulouse-Tarbes où les trains sont en retard, supprimés ou tombent carrément en panne. Ils sont bondés et les voyageurs entre St-Agne et Carbonne ne trouvent pas de places assises.