L’ argent des partis politiques
Alors que l’UMP explose sous nos yeux avec l’affaire Bygmalion, dernier scandale en date d’une incessante série d’affaires politiques, nul ne peut plus ignorer cette triste réalité : les partis politiques sont de juteuses et souvent douteuses machines à fric. Cette nouvelle Enquête du contribuable est consacrée à l’argent des partis politiques, au niveau national et européen.
Grassement subventionnés avec l’argent du contribuable, les grands partis de pouvoir devraient d’abord se regarder eux-mêmes avant d’asséner leurs discours moralisateurs : que dire de leur façon de gérer l’argent de leur propre parti ?! Entre magouilles, copinage et corruption, c’en est trop !
Les Français, conscients de ce problème, se déclarent massivement opposés au financement public des partis politiques. D’autant que les électeurs se reconnaissent de moins en moins dans ces structures, qui bénéficient pourtant de toujours plus d’argent public.
Procurez-vous de toute urgence ce nouveau numéro des Enquêtes : vous pouvez le commander en ligne dès maintenant, et vous le trouverez également en kiosque à partir du 1er juin.
![]() Les Enquêtes du contribuable n°5, juin/juillet 2014 – 3,50 euros. |
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« L’argent des partis politiques » : sommaire
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Financement des partis politiques et argent public : Edito par Alain Dumait.
Quand un parti ne peut plus financer ses opérations sur ses ressources propres, il n’a qu’à réduire la voilure ou fermer ses portes ! |
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Gérard Dalongeville ou la solitude du repenti « Il n’y a que ceux qui ne sont pas aux affaires qui ne magouillent pas » |
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Sondage exclusif Ifop/Les Enquêtes du contribuable Les Français s’opposent massivement au financement public des partis politiques |
– Infographie : Les 10 partis les plus subventionnés en 2014
– Réaction de Gilbert Collard à notre sondage : « La classe politique est presque entièrement dévoyée »
1. Partis : l’argent coule à flots
Même si les Français leur tournent le dos, les partis ne manquent pas d’argent : le contribuable est là pour abreuver leurs cohortes d’élus et de permanents bien nourris.
– Financement public des grands partis : le grand gaspillage
– Les bureaucrates de la CNCCFP
– Les partis politiques vivent au-dessus de nos moyens
– Le jackpot des micro-partis
– Jacques Bompard : Les micro-partis, un plus pour la démocratie
2. La République des corrompus
Marchés publics truqués, dessous de table, rétro-commissions… Le renforcement de l’arsenal juridique n’a pas mis fin aux pratiques illicites des partis, bien au contraire !
– Formation des élus : par ici la bonne soupe !
– Les petits trucs pour blanchir l’argent d’une campagne électorale
– Touchez pas au grisbi… républicain
– Comment les étrangers financent leurs partis politiques
– Oskar Freysinger : «Le Suisse ne délègue pas volontiers, il s’engage lui-même»
– La politique est mon métier
– Ces élus qui profitent d’une prime à la casserole
3. La vie dorée des députés européens
Focus sur les indemnités, revenus complémentaires et autres avantages fastueux dont vont profiter les 751 membres nouvellement élus du Parlement européen.
– Ce que vous coûte votre député européen
Salaire confortable, indemnités généreuses, jetons de présence, frais de transport, bilocalisation géographique : le parlement européen dévore des centaines de millions d’euros par an.
– Jean-Claude Martinez : «La plupart des parlementaires européens ne servent pas à grand-chose»
– Fiscalité : Je TEOM, moi non plus !
– H16 en liberté : « Finançons encore plus la politique! »
– Le courrier des lecteurs
– L’impôt selon Jésus-Christ
– L’Humeur vagabonde
Retrouvez ici tous les numéros des Enquêtes du contribuable (et Dossiers du contribuable).
je ne sais plus que faire…dans une autre vie j’avais approuvé le financement public des partis politiques et des syndicats en pensant -fort naïvement j’en conviens- que ce financement public moraliserait la vie publique et limiterait la corruption et la prévarication de nos élus.Hélas il n’en est rien à ce jour et je ne vois qu’une seule issue : les gens de bonne volonté non inféodés à un parti doivent s’impliquer dans la vie publique locale et combattre au quotidien, l’ardeur dépensière des élus de tout bord, le clientélisme (embauche de gens sans compétences pour le poste créé ex nihilo afin de satisfaire les copains), les compromissions, ..etc…Puisque je fais partie de cette minorité je souhaite bon courage aux candidats mais votre engagement est non seulement respectable mais utile à la République Française.