Le train de vie des sénateurs
Les contribuables paient très cher le train de vie royal des sénateurs. Quels sont tous les avantages dont bénéficient les sénateurs ?
Les 26 sénateurs qui forment le bureau du Sénat ont fortement amélioré le statut des fonctionnaires à leur service le 16 avril dernier. La durée pendant laquelle un fonctionnaire peut travailler en dehors du Sénat sans perdre le droit d’y revenir a ainsi été allongée de 6 ans et passe désormais à 18 ans. Ce règlement a été modifié spécialement pour Bernard Rullier, conseiller parlementaire de François Hollande et membre du corps des administrateurs du Sénat, qui sera donc le premier à en bénéficier.
Les 348 sénateurs bénéficient de nombreux privilèges dans la plus grande opacité. Le Sénat ne publie en effet aucune version détaillée de l’utilisation de ses 323 millions d’euros de crédits. Le livret détaillant le budget, édité chaque année, reste très sommaire.
Les sénateurs disposent à loisir des 35 000 m² du palais du Luxembourg, de son médecin, son coiffeur, ses photographes, sa cave à vins, des salles de restaurant des salons de Boffrand avec vue sur le jardin. Le chef Jean-Christophe Trubert leur mitonne de savoureux repas au prix de 16,45 euros le menu.
Au début de leur mandat, les sénateurs bénéficient d’une subvention de 1 000 euros pour leur équipement informatique, de 4 lignes téléphoniques, de 2 fax, de la gratuité des voyages en réseau SNCF en première classe, du remboursement de 40 allers-retours en avion entre Paris et leur département, ainsi que les frais de taxis et de péages. Au total, les frais de déplacement des sénateurs représentent un coût de 4,7 millions d’euros par an, soit 13 505 euros par sénateur. Les voyages à l’étranger des sénateurs représentent un coût supplémentaire de 1,5 million d’euros par an.
Les sénateurs disposent de confortables indemnités de fonction ( voir Combien coûte un sénateur ?), pourtant encore insuffisantes aux yeux de Gérard Longuet ( voir Gérard Longuet veut augmenter l’ IRFM des sénateurs). Ils emploient régulièrement et en toute légalité des membres de leur famille qu’ils rémunèrent avec l’enveloppe de 7500 euros par mois prévue pour leurs collaborateurs. La quarantaine de sénateurs qui occupent les fonctions les plus prestigieuses ( questeurs, présidents de groupe) bénéficient de primes supplémentaires.
Le régime de retraites des sénateurs est l’un des plus généreux de France. Un mandat de 6 ans ouvre le droit à une retraite de 2 050 euros, 2 mandats, plus de 3 000 euros, et la pension moyenne approche les 4 340 euros.
Les 1 200 fonctionnaires du Sénat ( administrateurs, surveillants, jardiniers, etc..) disposent eux-aussi d’importantes rémunérations. En 2011, le directeur de cabinet du président du Sénat ( Gérard Larcher à l’époque) touchait 19 000 euros net mensuels, et son attachée de presse près de 11 000 euros. Une secrétaire en fin de carrière au Sénat touche environ 7 200 euros par mois, et un agent de base 6 300 euros. Les hauts fonctionnaires du Sénat sont aussi très bien lotis. Les 2 secrétaires généraux touchent en effet plus de 20 000 euros par mois.
Si le Sénat a un peu dégraissé ces dernières années, la route est encore longue. Le nombre de directions est en effet passé de 21 à 14 en 2010, une durée minimale de travail de 1 607 heures par an a été instaurée, les doublons ont été chassés, le remboursement à 50% des transports a été supprimé, les dépenses de réception des dignitaires ont été réduites de 30%, les frais des commissions de 20%, et les frais du service de communication de 7%.
Ce qui n’ pas empêché le Sénat de se constituer une solide cagnotte de 108 millions d’euros au fil des années. Cet argent a été investi dans des placements sûrs, où il pioche pour ses investissements les plus lourds. Le Sénat est également propriétaire de plusieurs immeubles rue de Vaugirard, rue Bonaparte et rue Garancière dans le prestigieux VIe arrondissement de Paris. Ce patrimoine de 29 000 m2 est évalué à 227 millions d’euros. Le Sénat possède aussi le jardin du Luxembourg, qui lui coûte la bagatelle de 12 millions d’euros par an.
Pour réduire le coût du Sénat, un groupe de centristes a officiellement déposé en mai dernier une proposition de loi pour réduire le nombre de sénateurs à 250. « Moins nombreux, nous aurons plus de poids et serons plus efficaces », a ainsi expliqué Vincent Delahaye. « Avec la fin du cumul des mandats prévu en 2017, l’administration ne pourra de toute façon pas absorber la charge de travail liée à 348 élus qui se consacrent à 100% à leur tâche », précise un haut fonctionnaire.
Le Sénat sert-il encore à quelque chose ? « Faire adopter un amendement devient un exploit », regrette la sénatrice UDI de l’Orne Nathalie Goulet, pour expliquer l’absentéisme des sénateurs qui renoncent à attendre jusqu’à 2 heures du matin pour voir leur proposition rejetée en une minute.
« Le Sénat est devenu le triangle des Bermudes des projets de lois, avait alerté la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, aujourd’hui secrétaire d’Etat à la Famille. C’est intéressant de voir une institution creuser elle-même sa tombe. »
source: challenges.fr
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Ne pas diminuer le nombre de sénateurs mais dissoudre simplement le Sénat serait la meilleure solution pour faire des économies.
Nos députés sont tellement mauvais, que le sénat utile.
Ce qui me choque le plus à chaque fois ,est la paye des fonctionnaires du sénat.
POUR INFO LORSQUE L’ON DEMANDE AUX POPULO DE FAIRE DES SACRIFICES
> Message du 01/10/14 à 19h12
> De : « Cordat Jean Michel »
> A : undisclosed recipients:;
> Copie à :
> Objet : jmc : Il doit être épuisé le pauvre !!!!!!!!!!
>
>
>
> Où sont passées les 35 heures ……
>
> Oui mais le pauvre, il n’a pas pu négocier son temps de travail !!!!
>
>
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>
>
>
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>
> >
>>
> >
> >
> > >
> > >> > > Le roi des cumulards………..dans une république exemplaire est évidement …un..un..un…..socialiste….!
> > >
> > > Pauvre France !!!!!!!!!!
> > > Monsieur Philippe DURON, membre du PARTI SOCIALISTE
> >>
> > >
Il doit être épuisé le pauvre , car c’est inhumain d’imposer autant de travail … à un seul homme !
Il est à la fois :
> > > – Député du Calvados,
> > > – Membre de la commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire à l’Assemblée Nationale,
> > > – Président du groupe d’amitié avec la Macédoine,
> > > – Membre du groupe d’études Cheval à l’Assemblée Nationale,
> > > – Membre de la section française de l’Assemblée parlementaire de la francophonie,
> > > – Maire de Caen, En charge du développement de la ville de Caen,
> > > – Président du conseil de surveillance du centre hospitalier universitaire (CHU) de Caen,
> > > – Président de la Conférence des Villes de l’Arc Atlantique,
> > > – Président du conseil d’administration de Normandie Aménagement,
> > > – Président de Caen Presqu’île,
> > > – Membre d’honneur du conseil d’administration de l’École d’Ingénierie et travaux de la Construction de Caen,
> > > – Représentant de l’association de gestion de la fourrière et du refuge d’animaux de Verson,
> > > – Administrateur du Comité pour l’Organisation des Manifestations Touristiques et Économiques de Caen,
> > > – Président de la Société d’Économie Mixte : Gestion du Mémorial de la Bataille de Normandie,
> > > – Vice-Président de l’Union Amicale des Maires du Calvados,
> > > – Membre du Bureau de l’Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF)
> > > – Président de l’Agglomération Caen-la-Mer,
> > > > – Administrateur de l’Assemblée des Communautés de France,
> > > – Président de Caen Métropole,
> > > – Membre de droit du Conseil national du Parti Socialiste,
> > > – Co-Président de l’association Transport Développement Intermodalité
> > > – Vice-Président de la Conférence de réseaux Transfrontaliers et Interrégionaux de Villes (CECICN),
> > > – Membre de l’association Avenir Transport,
> > > – Membre du collège « collectivités territoriales » au Conseil d’Administration de l’Institut des Hautes Études de Développement et d’Aménagement des territoires en Europe,
> > > – Administrateur de l’Association Relais des Sciences,
> > > – Administrateur de l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France,
> > > – Membre du bureau de l’Institut de la Gestion Délégué Environnement …
Monsieur « les Présidents », Monsieur le Maire,
La République, bonne mère, vous a autorisé donc à cumuler 28 titres, dont 4 mandats nationaux et 24 fonctions aussi diverses que considérables.
Les journalistes, mauvais esprits, vous ont consacré, au terme d’une longue et méticuleuse enquête menée par Le Parisien, «premier cumulard de France ».
Il faut dire qu’à ce niveau de performance, vous êtes mieux qu’un cumulard : vous êtes, comme le dit très joliment ma dentiste, avec laquelle je commente régulièrement la chose publique, un «accumulard » ! J
e ne doute pas que vous vous en défendrez en invoquant la traditionnelle et louable volonté d’être ainsi « au plus proche du terrain et des citoyens » (étrangement, je n’ai vu aucune intervention de votre part, à l’Assemblée nationale ou ailleurs, dans le cadre de vos fonctions hospitalières par exemple, demandant aux chirurgiens d’être à la fois anesthésistes, médecins généralistes et brancardiers, pour rester eux aussi, dans ce même esprit d’intérêt général, au plus près du malade et de ses souffrances).
Les mauvaises langues – notre pays n’en manque pas – ne tarderont pas à vous faire remarquer que vous cumulez ainsi plusieurs dizaines de milliers d’euros mensuels sans compter – et il faut le compter, car c’est souvent le principal la multiplication des avantages en nature : voitures, chauffeurs, assistantes, secrétariats, voyages d’études ou pas, défraiements et aides logistiques diverses qui font, chacun le sait sur les bancs de l’Assemblée et d’ailleurs, la saveur inavouée mais incomparable du cumul.
Cumul, vous avez dit cumul ?
28 cumuls, soit environ 55.000 EUR/mois NON IMPOSABLES !!
Les esprits attentifs – vous me pardonnerez d’en être – remarqueront, qui plus est, que vous appartenez à un parti qui, il n’y a pas si longtemps, a gravé dans le marbre la durée légale du travail à 35 heures … par semaine !!!
Notre cher Président ne doit pas beaucoup aimer les sénateurs, fussent-ils de gauche…
On est loin des 4000 € de salaire !!!!