Frêche : le grand gaspillage
Les dépenses somptuaires de Georges Frêche, président du Conseil régional du Languedoc-Roussillon et de l’agglomération de Montpellier, troisième volet. Les premiers articles de la série ici et là.
Aujourd’hui, extraits de « Régions : le grand gaspi » de Robert Colonna d’Istria et Yvan Stefanovitch.
« Sans perdre de temps, sitôt arrivé à la présidence de la région en 2004, il avait commencé par s’installer à son aise et réaménager de fond en comble le bureau présidentiel.
Ce faisant, il ne craignait pas d’afficher un goût prononcé pour les meubles design et les créateurs coûteux : paravents japonais, bar avec distributeurs de glaçons, écran plasma, sièges du bon faiseur…
Une salle de bain à 17 000 euros
Pour son cabinet de toilette, il a par exemple choisi une ligne d’objets créés par Philippe Starck (165 euros pour le dérouleur de papier hygiénique,
237 euros le porte-savon et le porte-verre, 396 euros le porte-balayette, 663 euros les deux porte-serviettes …). Au total, les contribuables ont payé plus de 17 000 euros pour permettre au nouveau président du conseil régional de disposer d’une salle de bain convenable!
Une voiture de fonction à 53 000 euros
Dans le même mouvement, il a écarté la voiture de fonction de son prédécesseur (une vulgaire Renault Vel Satis), et s’est laissé tenter par un 4 x 4 Touareg de Volkswagen. Au prix de base, le contribuable a dû ajouter la valeur de quelques insignifiantes options : sellerie cuir (3 488 euros), GPS et chargeur CD (2427 euros), application de ronce de noyer (285 euros), système multimédia (2 292 euros). Coût total : 53 000 euros.
De coûteux caprices
Georges Frêche ne recule devant rien pour satisfaire ses caprices. Aux dernières élections municipales de mars 2008, les électeurs de Villeneuve-lès-Maguelone, commune de l’agglomération de Montpellier dont Georges Frêche est président, ont porté à la tête de la municipalité Noël Ségura, divers gauche pour les uns, divers droite pour les autres.
Fort mécontent de cette décision qui n’avait pas l’heur de lui convenir, Georges Frêche a illico ordonné aux Transports de l’agglomération de Montpellier (TAM) d’effacer le nom de baptême « Ville de Villeneuve-lès-Maguelone » figurant sur la rame 2027 du tramway pour le remplacer par « Région Languedoc-Roussillon » !
Cet épisode grotesque en rappelle un autre du même ordre, survenu au début de l’année 2005, quand la commune de Palavas-les-Flots a quitté l’agglomération de Montpellier. Furieux, Frêche a fait disparaître les mentions « Ville de Palavas-les-Flots » qui ornaient la rame 2012 et les a remplacées un mois plus tard par celles de « Septimanie » – nom qu’il espérait, à l’époque, pour la région. Ces appellations allaient à leur tour disparaître fin 2005.
Combien ont coûté ces enfantillages ? Peu importe, puisqu’ils avaient été décidés en haut lieu. »
Je suis Héraultais et je reconnais que Montpellier est devenue une trés belle ville. Cependant il me parait facile d’embellir une ville avec l’argent du contribuable surtout qu’aprés avoir puisé chez les Montpellierains il a pioché dans les caisses des petites villes avoisinantes et pour couronner le tout dans toute la région.
Je ne comprends pas que l’on puisse encenser un tel homme.