Le 05/02/2013

Subvention de 20 000 euros pour une Sexothèque

En 2008, le Conseil régional de Lorraine a voté une subvention de 20 000 euros pour la création de “La Sexothèque”, une « exposition-animation sur le thème de la vie affective et sexuelle », projet initié par l’association d’éducation populaire Les Petits Débrouillards. L’aide de la Région a été allouée au titre des « actions […]

En 2008, le Conseil régional de Lorraine a voté une subvention de 20 000 euros pour la création de “La Sexothèque”, une « exposition-animation sur le thème de la vie affective et sexuelle », projet initié par l’association d’éducation populaire Les Petits Débrouillards.

Subvention de 20 000 euros pour une SexothèqueL’aide de la Région a été allouée au titre des « actions de prévention et d’éducation à la santé menées par des associations ». La même année, la sexothèque a reçu le soutien financier du programme « Jeunesse en action » de la Commission européenne. Moyennant quoi, 2 animateurs de l’association ont sillonné les écoles et quartiers de Lorraine pendant 4 ans, afin de dispenser leurs directives sexuellement transmissible aux 12-25 ans, via des ateliers où ces jeunes gens étaient appelés à « s’explorer et s’exprimer ».

Ses promoteurs présentent la chose comme « un espace thématique d’exposition et d’animation scientifique interactif, itinérant et modulable, où une large place est laissée aux manipulations ». Dès 12 ans, un collégien de 5e peut ainsi «s’expérimenter » dans « le laboratoire, espace d’échanges et de manipulations collectif », où il apprendra notamment à poser un préservatif (féminin et masculin), et se sensibiliser dans les ateliers « IST, à toi de jouer ! », « Liberté, égalité, sexualité », «Que le meilleur gagne ! », où le jeune doit imaginer qu’il est « à la tête d’une armée de spermatozoïdes qui a pour objectif d’entrer dans le sacro-saint féminin ».

Le projet lorrain a fait florès : les régions PACA et Bretagne ont désormais leur sexothèque, toujours sous l’égide des Petits Débrouillards. A Brest, le projet a été baptisé « Sex Breizh ». Il reçoit le concours de la Ville de Brest ( 5 000 euros en 2011), de la Région Bretagne et du département du Finistère. Petit plus armoricain : Sex Breizh s’adresse également aux ados atteints de déficience intellectuelle, des animations étant adaptées au « public IME ».

Cette initiative n’a en tout cas pas laissé de marbre les parents d’élèves du collège de Saint-Jean-de-Védas dans l’Hérault, où l’animation a été présentée, à la fin de l’année dernière, aux enfants de neuf classes de 4e et 3e, qui, pour certains, en sont sortis choqués. Ces parents, qui ont jugé l’animation « inadaptée à des enfants de 13 ans », sont consternés que l’on ait pu « parler de plaisir, de sodomie, de femmes fontaines à des élèves de cet âge ».

Le contribuable, quant à lui, s’étonnera que des élus puissent subventionner un projet qui transforme nos enfants en sexo-débrouillards.

Jean-Baptiste Leon

source: Les Dossiers du Contribuable n° 11 « Associations : le scandale des subventions », février 2012, 4,50 € port inclus – 68 pages. En kiosque le 1er février et sur abonnement

Publié par Rédaction le 5/02/13

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