Que risque Christine Lagarde ?
Que risque Christine Lagarde, récemment mise en examen dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais ?
Christine Lagarde a été mise en examen pour « négligence » dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais ( voir Mise en examen de Christine Lagarde). Les magistrats de la Cour de justice de la République reprochent à Christine Lagarde de « ne pas s’être opposée à l’arbitrage » alors que 6 notes de l’Agence des participations de l’Etat lui demandaient fermement de le faire. Les juges estiment que Christine Lagarde aurait dû « former un recours contre la sentence arbitrale », qui venait d’accorder 300 millions d’euros à Bernard Tapie.
Néanmoins, les magistrats ne considèrent pas Christine Lagarde comme étant « complice » de détournements de fonds publics, mais simplement comme « inactive ». Ce délit de négligence est rarement utilisé et la peine encourue est de 15 000 euros d’amende et de 1 an de prison au maximum. Les juges n’auront donc pas à démontrer l’existence d’une « intention » de commettre l’infraction, il leur suffit de constater l’inaction de Christine Lagarde. « C’est une mise en examen de confort », avait d’ailleurs commenté Yves Repiquet, l’avocat de Christine Lagarde.
source: le canard enchainé
Ou comment sauver la face, un an de prison, elle peut remercier taubira, je doute qu’il lui sera imposé un bracelet électronique, elle n’habite pas non plus la banlieue parisienne ou les quartiers nord de Marseille.
Est-ce que l’ex secrétaire d’état Thévenoud qui dit avoir été « négligent » sera aussi mis en examen ????
Inactive !!!
Tout comme dans son action à résorber les déficits publics.
Je me souviens que, interrogée en 2009 ou 2010 au grand jury RTL lorsqu’elle était ministre de l’économie et des finances, à la question : comment comptez vous résorber les déficits publics ? elle répondait en substance : » nous escomptons que les mesures que nous prenons (heures sup. défiscalisées par exemple) pour soutenir la croissance nous permette de retrouver cette croissance qui seule amènera la réduction de nos déficits ». Ah les vœux pieux !
On a vu la suite. On n’a pas eu les rentrées fiscales ou sociales correspondantes et la croissance n’est pas venue. Alors qu’il fallait taper dans le vif ; c’est à dire réduire les dépenses publiques ; c’est à dire diminuer les budgets des ministères qui venaient taper à sa porte pour avoir toujours plus, dire non à ses collègues venant pleurer à Bercy, ou démissionner en cas de désaccord.
Inactive, Mme Lagarde : oui. Tous azimuts.
Aucun risque, c’est nous qui allons payer….!
Les politiques et les élus ne sont pas comme nous, lorsqu’ils commettent un crime ou un délit, ils ne le font pas exprès, jamais aucune intention coupable, de plus, c’est toujours pour notre bien….!
D’où l’expression « c’est pas moi, c’est ma main »….!
Ils se foutent de la justice et du peuple sans que personne ne soit en mesure de les arrêter, c’est pour cela qu’ils sont toujours aux manettes.
Magouille et corruption, les deux mamelles de la « crise » et autant de crimes contre le peuple.
http://www.associationmieuxvivredanslatransparence.fr – bernard ALGHISI
Pour diminuer les dépenses publiques il faut commencer par diviser par 2 le nombre des députés. diviser par 3 le nombre des Sénateurs. Regrouper toutes les communes limitrophes pour n’avoir qu’une seule administration pour au moins 40000 ou 50000 habitants, supprimer les cantons. Garder les départements mais les regrouper par deux soit actuellement 100 départements il n’y en aurait plus que cinquante..
La diminution des régions en est un bon exemple…