Le 17/11/2014

Hollande déjà rattrapé par les impôts

Contrairement à ce que Hollande vient d'annoncer, la loi de finances 2015 dit que les impôts vont augmenter.

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« Et encore une promesse hollandaise qui se révèle impossible à tenir : après la courbe du chômage irrenversable, la croissance improbable, voici que « la pause fiscale » décrétée la semaine dernière sur le plateau de TF1 devant un parterre de Français « moyens » est déjà en train de s’évanouir. »

Source : Marianne.fr

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Lire aussi, sur le site du Progrès de Lyon :

Les hausses en 2015

La hausse du prix du diesel

Le budget 2015 prévoit une hausse de deux centimes par litre de la taxe sur le gazole, qui en réalité en font quatre puisque s’y ajoute la contribution climat énergie. Les 807 millions récoltés financeront des travaux d’infrastructures de transport.

Des hausses d’impôts pour 22 000 foyers

La réforme de l’impôt sur le revenu doit alléger la pression fiscale pour neuf millions de foyers. Mais 22 000 foyers vont ainsi voir leurs impôts augmenter.

Audiovisuel : +3 euros

La contribution audiovisuelle (ancienne redevance) sera augmentée l’an prochain de trois euros, soit 2,2 %, pour atteindre 136 euros en métropole.

Droits de mutation

Ces droits acquittés par l’acheteur d’un bien immobilier au moment de la vente ont vu le taux plafond passer de 3,8 % à 4,5 % de la valeur du bien depuis deux ans. La mesure, qui devait être provisoire, devient définitive.

CSG des retraités

460 000 retraités assujettis à la Contribution sociale généralisée (CSG) passeront du taux réduit au taux normal mais 700 000 verront leur CSG baisser.

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Lire également, sur le site du Journal du Dimanche :

Cotisations retraite

La réforme des retraites de 2013 prévoit une hausse des cotisations sur les salaires l’an prochain, pour financer le régime général. S’y ajoute une autre augmentation destinée à compenser le surcoût des départs à la retraite à 60 ans de ceux qui ont commencé à travailler jeunes. Soit une ponction supplémentaire de 600 millions d’euros en 2015 sur les feuilles de paye. Un nouveau relèvement, déjà voté lui aussi, aura lieu en 2016. Par ailleurs, les régimes complémentaires (Agirc et Arrco) gérés par les syndicats et le patronat ont, eux aussi, programmé une hausse de cotisations en 2015, à hauteur de 500 millions d’euros, supportée à 60% par les employeurs et 40% par les assurés. Les partenaires sociaux vont entamer une négociation au début de l’année prochaine pour décider de nouvelles mesures à prendre afin de sauver ces régimes.

Impôts locaux

Les élus locaux promettent la modération mais les hausses semblent inévitables. Avant un congrès des maires qui s’annonce houleux à la fin du mois, le gouvernement leur a donné un coup de pouce en soutenant notamment la taxe sur les résidences secondaires (150 millions) et la taxe de séjour (300 millions). Il a également donné son feu vert à un relèvement des valeurs qui servent de base au calcul des impôts locaux (850 millions). Cette dernière mesure est habituelle, elle a pour but de compenser l’inflation et donc de préserver le pouvoir d’achat des administrations locales. Sauf que les hausses diligentées à ce titre en 2013 et 2014 ont été deux fois supérieures à l’évolution réelle des prix. Sans être corrigées à la baisse.

A ce tableau s’ajoute une progression attendue des droits de mutation (200 à 300 millions) pour les départements qui n’utilisent pas encore tous les moyens fiscaux possibles. Et une majoration de taxe foncière sur les terrains constructibles dans les zones dites tendues (100 millions d’euros).

Taxes « vertes »

La fiscalité écologique, votée en 2013, grimpe progressivement. La taxe sur le diesel (+ 4,6%) et celle sur l’essence (+ 2,8%) vont relever le prix du litre de 0,02 euros environ en 2015. Le mouvement s’applique aussi au fioul domestique dont le prélèvement fiscal va croître de 35 % et au gaz naturel qui voit sa taxation plus que doubler. Le « verdissement » de la fiscalité énergétique est évalué à 1,2 milliard d’euros à la charge des ménages. Sa montée en puissance est programmée : les gains pour l’État sont appelés à doubler en 2016.

S’y ajoute une autre hausse de 0,02 euros sur le diesel, destinée, celle-là, à compenser la suppression de l’écotaxe (800 millions). Pour compléter, la TVA est perçue sur ces taxes, soit un gain supplémentaire pour l’État de 240 millions d’euros.

Redevance et plus-values immobilières

La hausse de la redevance audiovisuelle (+ 3 euros) doit rapporter 130 millions d’euros. La fin du régime exceptionnel sur les plus-values immobilières fera revenir 300 millions d’euros dans les caisses de l’État.

Contribution à l’électricité

La contribution au service public de l’électricité (CSPE) prélevée sur les factures d’EDF et de ses concurrents doit augmenter de 18% pour un rendement de 1,1 milliard d’euros. Soit un surcoût de 2% sur une facture moyenne. La CSPE est acquittée pour 40% par les clients particuliers. Elle finance notamment les énergies renouvelables.

Publié par Rédaction le 17/11/14

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Par reiller, le 13/11/2014

Soyons précis : il n’a pas dit que les taxes n’augmenteraient plus.

Par papynoël, le 13/11/2014

Effectivement il a bien dit que les impôts n’augmenteraient pas, une manœuvre pour plaire au petit peuple.

Qui saura lire entre les lignes?

Par LE LOUP, le 14/11/2014

Ironiser sur le président de la république, c’ est facile, mais il ne faut pas oublier
la dette de SARKOZY (ex émission Complément d’ enquête du 08/11/2014).
Qui paiera la dette?

Par reiller, le 16/11/2014

Ne soyons pas partiaux, il y a aussi au moins une baisse: celle de l’impôt sur le revenu « des foyers les moins imposés ». Combien d’élus vont en profiter grâce au prélèvement à la source curieux dont ils bénéficient?

  • Par SOLINE, le 20/11/2014

    le problème c’est que ce gouvernement fait du saupoudrage pour les gens aux petits moyens (exemple l’augmentation de 8 € par mois pour les petites retraites !) et prend beaucoup aux autres. De ce fait, il ne donne pas les moyens d’investir aux uns et empêchent les autres d’investir… alors, comme seul remède du mal qu’il engendre, il continue les prélèvement, les impôts et les taxes.. jusqu’où cela pourra-t-il aller ?

    Par reiller, le 22/11/2014

    La réponse est simple, jusqu’à ce que la dépense publique baisse ,et que la productivité des services communs devienne raisonnable. Le cercle est infernal: les impôts et la dette montent, comme le déficit du commerce extérieur ce qui fait baisser le PIB et monter le chômage; d’où baisse (ou faible augmentation) des rentrées fiscales malgré la hausse des taux d’imposition,….., la fin est exponentielle avec prise en main des décisions par l’étranger. Et pas d’espoir de solution par une reprise du commerce mondial: nous en sommes de plus en plus exclus.

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