Le 21/01/2015
Lyon : absence d’efforts pour éviter les augmentations d’impôts
Ci-dessous, un communiqué de l'association des Contribuables actifs du Nord-Ouest lyonnais :

CANOL dénonce l’insouciance avec laquelle Monsieur COLLOMB et son équipe décident d’augmenter à nouveau les impôts locaux :
De 2008 à 2014, la taxe d’habitation a augmenté de 17,84% alors que l’inflation n’a été que de 7,7%. En 2015, compte tenu d’une nouvelle majoration de 4% elle aura augmenté de 22,5%, 15% de plus que l’inflation !
Pour la même période, la taxe foncière bâtie a augmenté de 18,86%. Avec l’augmentation de 6,17% pour 2015, elle aura augmenté de 27,3%, 20% de plus que l’inflation
En lisant les comptes-rendus du vote du budget 2015 de la ville de Lyon, il apparaît que ces élus manquent totalement d’imagination pour faire des économies et éviter d’augmenter la fiscalité.
Sans chercher beaucoup, voilà quelques idées :
- Respecter la loi en faisant travailler le personnel de la ville 1 607 heures au lieu des 1 567 h actuelles. Cela permettrait d’économiser l’équivalent de 171 agents, soit 7 millions d’économie par an !
- Diminuer l’absentéisme : il est aujourd’hui de 33,2 jours par an chez l’ensemble des agents de la ville : le ramener à 15 jours, moyenne observée dans les entreprises privées, permettrait de dégager progressivement l’équivalent de 622 agents, soit une économie annuelle supérieure à 25 millions d’euros !
- Réduire de 5% les subventions, ce qui procurerait 3 millions d’euros
- Mieux contrôler les marchés à procédure adaptée et les partenariats divers, ce qui devrait procurer entre 6 et 10 millions d’euros d’économies
Le récent rapport de la Chambre Régionale des Comptes a également donné des pistes d’économie :
- Etablir le budget, non en fonction du budget de l’année précédente, mais au vu des réalisations de l’année. Cela permettrait d’avoir un budget sincère, où les dépenses ne seraient pas gonflées et les recettes amoindries.
- Respecter les plans d’économies annoncés, ce que la ville n’a pas su faire lors du dernier mandat
- Etablir une plus grande mutualisation des services avec la Métropole,
- Mettre en place des critères régissant l’attribution ou la modulation des subventions sollicitées et établir un meilleur contrôle à postériori.
- Obtenir le remboursement des frais de personnel des agents mis à disposition (250 agents pour l’Opéra : 8 millions d’euros !)
Elle rappelle, comme CANOL, que « les baisses des dotations de l’Etat n’ont pas vocation à être compensées au niveau local par des hausses d’impôts, qui conduiraient à reporter les efforts à accomplir sur le contribuable. »
Il ne faut surtout pas laisser supposer que les impôts pourraient ne pas augmenter alors on ajoute toujours plus en invoquant la faute des autres ! et nous pauvres couillons nous continuons à nous priver pour pouvoir payer les augmentations d’impôts imposés par ces saigneurs (pas de faute) … jusqu’à quand ?
» Elle rappelle, comme CANOL, que « les
baisses des dotations de l’Etat n’ont pas vocation à être compensées au
niveau local par des hausses d’impôts, qui conduiraient à reporter les
efforts à accomplir sur le contribuable. » « .
J’aimerais savoir où se trouve précisément cet élément de langage dans le rapport de la Cour Régionale des Comptes.
J’espère que la cour n’a pas écrit la citation donnée in fine: c’est toujours le contribuable qui paye; si la cour ne le sait pas, il faut la supprimer pour incompétence totale. Suivant le canal de prélèvement choisi ,c’est Pierre ou Paul, des contribuables individuels ou des entreprises, mais toujours les cochons de payants!