Les combines du gouvernement pour garder le Sénat
Comment verrouiller la majorité au Sénat en septembre 2014 si la gauche ramasse une veste aux élections municipales de mars ?
Le virage sur l’aile pris le mois dernier par Matignon à l’occasion de la réforme des zones de revitalisation rurale a montré à quel point les 6 sièges d’avance de la gauche au Palais du Luxembourg hantent les nuits des stratèges de l’ Elysée et de Matignon. 2 lois, adoptées discrètement par le Parlement pendant la canicule, devraient permettre de grappiller quelques sièges.
La 1ère, votée le 23 juillet, modifie radicalement le mode de scrutin. Lequel passera à la proportionnelle dans les 57 plus gros départements ( contre 30 actuellement), qui désignent chacun 3 sénateurs. Lors du vote de 2008 au scrutin majoritaire, la droite avait raflé la totalité des 3 sièges dans 9 de ces départements. La proportionnelle lui ôte toute chance de répéter ces grands chelems l’an prochain, et, par conséquent, elle risque de perdre un sénateur dans chacun de ces départements. Résultat prévisible des courses: 9 sièges devraient tomber à gauche sans le moindre effort.
Le deuxième étage de la fusée et la toute aussi discrète réforme de l’élection des 12 sénateurs représentant les Français de l’étranger, votée le 27 juillet en urgence. La ministre chargée des Français établis hors de France, Hélène Conway-Mouret, est partie d’un constat de bon sens: cette douzaine de sénateurs hors sol était jusqu’à présent sélectionnée par un corps électoral microscopique: les 155 membres de l’ Assemblée des Français de l’étranger ( AFE). En gros, 25 voix suffisaient à un candidat pour se faire catapulter au Sénat. Cette survivance du Gaullisme triomphant était devenue indéfendable.
La réforme remplace donc ce club très fermé des 155 grands électeurs par 444 « conseillers consulaires auprès des ambassades« , élus au suffrage universel. Ce collège électoral sera renforcé par les 8 députés des Français de l’étranger.
Outre cette colossale « démocratisation », la ministre a mitonné un « rééquilibrage » géographique au bénéfice des régions du monde qui, comme l’Asie, accueillent des jeunes cadres et ingénieurs plutôt que des vieux notables encroûtés. Résultat: la gauche espère bien faire main basse sur 1 ou 2 des 4 sièges UMP qui seront renouvelables en septembre 2014.
Anecdote amusante, cette réforme, qui peut contribuer à sauver la majorité PS au Sénat, a provoqué une jacquerie parmi les notables socialistes qui siégeaient à l’ Assemblée des Français de l’étranger. Pour prix de leur tâche sûrement épuisante, ces grands électeurs touchaient une indemnité annuelle grassouillette: de 14 134 euros pour les soutiers à 38 222 euros pour chacun des 33 membres du bureau. Soit une facture totale de plus de 3 millions d’euros. Ils sont partis en guerre contre cette réforme qui risquait de les priver injustement d’un revenu si durement gagné.
Il a fallu que Jean-Marc Ayrault tape du poing sur la table pour que pas une voix socialiste ne manque, le jour du vote. Admirable, ce sens du sacrifice…
Article extrait du Canard enchaîné du 21/08/13
La gauche n’en est pas une entourloupe de moins ou de plus pour garder la main sur notre pauvre pays au plus bas dans le monde tant par la crise de l’emploi que par l’énormité de la dette, sans compter les chaines qui viennent d’une immigration incontrôlée, une véritable occupation étrangère.
Bonjour à tous.
La gauche française a la main mise sur tous les pouvoirs.
Outre la Présidence de la République, le Parlement, le Sénat, les régions, les départements, la majorité des communes (y compris et surtout les grandes comme Paris, Lyon, Lille), ainsi que les communautés de communes sont nettement à majorité de gauche. Si on y ajoute la grande majorité des associations créées depuis 1981 (Merci F. Mitterrand !) et qui noyautent tout ainsi que la plupart des médias qui sont elles aussi en phase avec le dogme socialiste, on a tous les ingrédients pour instaurer une dictature en France.
Le premier exemple qui me vient à l’esprit est le comportement des défenseurs du texte de loi en faveur du mariage pour tous et le terrorisme et le chantage intellectuel qu’ils ont exercé envers ceux qui manifestaient (et manifestent encore) leur réprobation et leur opposition. Ne parlons pas de ces manifestants qui se sont fait « gazer » et brutaliser par des forces de police auxquelles on avait bien évidemment demandé un certain zèle.
On apprécierait le même empressement à rétablir l’ordre quand des « sans-papiers » occupent brutalement des lieux de culte (pas les mosquées, rassurez-vous !) ou lors d’émeutes de banlieues.
Bref, une telle accumulation de pouvoirs avec les énormes risques que cela implique, ne s’est jamais vue dans notre pays depuis la création de la Vème République.
Théoriquement, l’alternance est possible, tout de même, ces malversations et carambouilles en tout genre pour garder la majorité au Sénat, et ailleurs, me font craindre pour l’avenir de la Démocratie en France.
Gageons que dans un futur proche, la tentation sera forte pour le gouvernement d’imposer ses vues encore plus brutalement.
N’oublions pas non plus, que sous des apparences de politique de gauche, la politique actuelle n’est ni plus ni moins qu’une politique libérale non avouée. Autant d’hypocrisie ne trompe pas la minorité de la population qui est restée culturellement lucide et intellectuellement autonome. Oui, grâce à Dieu nous avons reçu suffisamment d’éducation pour rester lucides et autonomes, je le répète inlassablement et ne le répèterai jamais assez.
Si les médias ne font pas leur devoirs d’information, alors le peuple finira par se révolter et toute cette hypocrisie et cette chienlit seront finalement balayées, mais que de sang sera malheureusement versé pour rien.
Est-il encore temps de réagir dans le calme ? C’est à souhaiter car on peut tout craindre quand les hommes ont le ventre vide….
Salutations.