Les subventions publiques représentent une part importante des budget des clubs de foot français.

La loi limite les subventions de fonctionnement aux clubs de foot français à 2,3 millions d’euros, mais les dérapages existent comme le montrait un rapport de la Cour des comptes de 2009 . Ainsi, en 2004-05, la construction en catastrophe de la tribune d’honneur du stade Parsemain d’Istres, décidée en raison de la montée du club en Ligue 1, a donné lieu à une subvention déguisée des collectivités locales. Aide illégale qui s’est ébruitée lorsque les collectivités se sont retournées contre l’entreprise de BTP pour malfaçon. D’après la Cour des comptes, « il semblerait que l’inclinaison de la partie supérieure soit insuffisante, si bien que les spectateurs qui n’ont pas la chance d’être assis aux premiers rangs n’ont pas le terrain dans leur champ de vision ». Cette même année, 65% des billets du club d’Istres lors de son bref passage en Ligue 1 ont été achetés par les collectivités locales.

La Ligue de football professionnel a également beaucoup agi pour que les collectivités financent l’agrandissement des stades. Ainsi, les collectivités locales ont financé le nouveau stade de Lille ( voir 45 millions d’euros de subventions pour le futur Grand Stade du LOSC).

A Lyon, le Grand Stade, le tramway et la bretelle d’autoroute à proximité du stade sont financés avec l’argent du contribuable ( voir Le vrai coût du Grand Stade de Lyon pour les contribuables , Le stade de Décines et les finances de l’ OL et Le Grand stade de Lyon coûte trop cher aux contribuables).

De même, les stade de Valenciennes ( voir Arrêt des travaux au stade de Valenciennes : une facture de 400 000 euros par mois) et de Lens ont également été financés par les collectivités ( voir Subvention de 10 millions d’ euros au stade Bollaert de Lens).

source: francetvinfo.fr