3,5 millions d’ euros de subvention à Rhônexpress
Combien coûte la navette Rhônexpress aux contribuables ? Le Conseil Général du Rhône verse chaque année 3,5 millions d’euros de subvention à Rhônexpress, la navette reliant la Part-Dieu à l’aéroport Saint-Exupéry.
En fin d’année 2013, la navette Rhônexpress, reliant la Part-Dieu à l’aéroport Saint-Exupéry, est revenue sous les feux de l’actualité, à l’occasion de l’annonce d’un concurrent, Goairport, reliant Meyzieu ZI à l’aéroport. La presse régionale a rendu compte de cette nouvelle navette « low-cost », ainsi que des avatars qu’elle a immédiatement rencontrés. En effet, le Département et le SYTRAL ont aussitôt tout fait pour la faire interdire et préserver ainsi le monopole de Rhônexpress.
Il faut dire que ce concurrent menace le monopole institué par le Département du Rhône, qui a signé en 2007 avec la société Rhônexpress ( filiale de VINCI, Caisse des Dépôts et VEOLIA) un contrat de concession pour 30 ans, dans le cadre d’une délégation de service public (DSP). Le contrat stipule que le Conseil Général s’engage « pendant la durée de la concession à ne pas organiser ni encourager un service de transport collectif directement concurrent de Rhônexpress ».
Dès son lancement en 2010, la navette Rhônexpress faisait l’objet de polémiques du fait de son tarif parmi les plus élevés d’Europe derrière Londres et Rome ( 13 euros l’aller simple, 23 euros l’aller-retour). Depuis, le tarif du Rhônexpress a régulièrement renchéri, et s’élève aujourd’hui à 15,70 euros l’aller et 27,20 euros l’aller-retour, soit une hausse de 20% du tarif. A Londres et Rome, des dessertes alternatives low-cost sont proposées !
Selon le Conseil Général du Rhône, les tarifs élevés se justifieraient par le fait que Rhônexpress supporte l’investissement. Or si la société a bien avancé un peu plus de la moitié des investissements, le Conseil Général du Rhône lui verse une subvention forfaitaire annuelle égale à 100% des sommes dues par Rhônexpress au titre du crédit », soit une subvention de 3,5 millions d’euros par an.
Ceci a d’ailleurs fait l’objet d’une critique de la Chambre Régionale des Comptes. C’est donc une « double peine » pour l’usager contribuable :
– En tant qu’usager du fait du coût prohibitif de la desserte ;
– En tant que contribuable en supportant par ses impôts la charge des investissements de Rhônexpress.
Une fois de plus, CANOL estime regrettable le refus d’une mise en concurrence des moyens de desserte de l’aéroport.
A quand l’élu-industriels s’entre-compétitives Le « toujours plus, Plus vite, Plus loin, Encore plus d’argents qu’investissements » Inexorable;
De-faite, Où placent-ils ledit « intérêt général » ?.
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1 question s’impose naturellement= pourquoi Est-ce que cet outil mécanique ait-il sous ingénierisé et en quoi respecte-t-il le milieu naturel ?.
PS: il est fort regrettable de faire que constat Humaniste en nos communes de France, point y voir lient
d’Entraidances plurimutualistes en éco-partages inter-locales !!!