Le 10/09/2014

Le déficit public sera plus élevé que prévu en 2014

Michel Sapin vient d' annoncer que le déficit public sera plus élevé que prévu en 2014, et que la croissance sera également plus faible.

Michel Sapin vient d’ annoncer que le déficit public sera plus élevé que prévu en 2014, et que la sera également plus faible.

Le déficit public sera plus élevé que prévu en 2014

Les mauvais chiffres s’accumulent pour le gouvernement. Après avoir annoncé que les objectifs de réduction des dépenses ne seraient pas tenus en 2015 ( voir Les objectifs de réduction des dépenses du gouvernement revus à la baisse pour 2015), Michel Sapin a annoncé un déficit public bien plus élevé que prévu, à 4,4% du PIB en 2014, ainsi qu’une croissance plus faible qu’escompté, à 0,4% au lieu de 1%. Les prévisions pessimistes de la Cour des comptes, qui tablait sur un dérapage du déficit public à 4% du PIB en 2014, étaient donc bien en deçà de la réalité ( voir Vers un dérapage du déficit public à 4% du PIB en 2014).

Pour financer le CICE ( voir 8,1 milliards d’ euros de demandes pour le CICE), le gouvernement a préféré creuser le déficit public au lieu de réduire les dépenses ( voir aussi Les impôts élevés plombent le déficit de l’ Etat). Le seuil de 3% du PIB pour le déficit public ne sera donc pas atteint avant 2017, alors que la France avait promis à Bruxelles en février dernier que ses objectifs de réduction des déficits seraient atteints en 2015…

source: lefigaro.fr

Publié par Rédaction le 10/09/14

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Par jamas, le 11/09/2014

C’était prévisible.
Et quelque part normal. Il faudrait que M. Sapin aie le courage de parler franchement et loyalement plutôt que de faire dans le politiquement correct qui ne se veut ne pas heurter la bonne pensée.
Faire des économies publiques (et augmenter les impôts), ça se traduit par moins d’argent dépensé dans l’économie.
Donc moins de PIB. Et aussi moins de rentrées de T.V.A. notamment.
Rien que de très normal. C’est mécanique.
C’est le juste prix à payer quand on a déconné depuis tant d’années. Plutôt quand NOS GOUVERNANTS ont déconné depuis tant d’années.
Continuons. Ce n’est qu’un début.

Par reiller, le 11/09/2014

Je ne voudrais pas contredire Jamas, mais je ne vois pas qu’il y ait moins de dépenses publiques: elles augmentent toujours. Donc la baisse de rentrée des impôts ne peut venir que d’une surcharge de ceux ci (provoquant plus de fuites fiscales), ou d’une surestimation des rentrées d’argent, surestimation tellement systématique qu’il me parait s’agir d’un mensonge d’état volontaire.

Où est notre problème? Pas dans la dépense publique en tant que telle, mais dans son efficacité, c’est à dire dans la manière dont l’argent public disparait sans impact positif (du négatif ,il y en a!) sur notre activité économique, en salaires innombrables, en saupoudrages homéopathiques, en outil d’une lutte idiote du public(bon) contre le privé (voleur). Et notre puissance publique fait preuve d’une remarquable sottise( collective et indépendante du camp au pouvoir) par exemple en luttant contre le chômage plutôt que pour l’emploi productif , en nous imposant de bruler du pétrole importé pour réduire la pollution(!),ou bien en envisageant sans rire que nous puissions vivre en ne produisant que des services ( vous mangez, vous vous chauffez,,..avec des services?).

Par jamas, le 12/09/2014

La dépense publique ne baisse pas. A part quelques coups de rabots ici ou là, c’est vrai.
4,4% de déficit prévu en 2014 : ça fait en gros entre 80 et 90 milliards €. de déficits publics prévu à ce jour ; c’est à dire largement plus de 90 au final n’en doutons pas.
Pour construire le budget prévisionnel, il est aussi vrai que nos gouvernants prévoit une croissance mirifique , sortie du chapeau.
J’ai été conseiller municipal. Pour construire le budget communal, le percepteur local nous incitait à minorer les rentrées prévisibles et gonfler un peu les dépenses.
Au sommet de l’état on fait plutôt l’inverse : ça arrange bien pour la présentation des chiffres, devant les caméras…

Par reiller, le 12/09/2014

Aujourd’hui je n’ai pas le moral, alors il me vient à l’esprit qu’à force de politiques dévastatrices il ne restera bientôt plus à notre état qu’une « solution »: prendre une partie de nos économies. Alors méfiez vous!

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