Le 01/04/2015

Seine-Saint-Denis. Fraude aux allocations : 13 nouvelles interpellations

Treize personnes suspectées d'avoir bénéficié d'une vaste fraude aux allocations vieillesse et handicap, touchant jusqu'à 300 000 euros indûment, ont été interpellées mardi.

Rappel : Allocations/duperie: des salariés en garde à vue

Fraude aux allocations handicapé en Seine Saint Denis 18 millions d'euros

Source : Ouest-France

« Une nouvelle vague d’interpellations a eu lieu et les garde à vue sont en cours », a déclaré le parquet de Bobigny. Ces treize nouvelles interpellations portent le nombre total de personnes inquiétées dans cette affaire à 28. Les quinze autres, dont huit employés du conseil général de Seine-Saint-Denis, ont été entendues puis relâchées en janvier.

18 millions d’euros de préjudice pour l’État

Le préjudice total pour les pouvoirs publics, en l’espèce le conseil général, est estimé à 18 millions d’euros, donc 5 millions d’euros pour la période qui n’est pas couverte par la prescription, a précisé une source proche du dossier.

Grâce à des employés véreux du conseil général, qui trafiquaient leurs dossiers informatiques, les suspects arrêtés mardi ont touché, pendant dix ans parfois, des vieillesse ou handicapé. Les treize hommes et femmes arrêtés mardi n’étaient ni vieux (âgés de 20 à 40 ans), ni mal-portants, a précisé la source proche du dossier.

Des proches des employés véreux du conseil général

Certains avaient un emploi, manutentionnaire ou plombier par exemple, d’autres ne vivaient que des allocations, selon les premiers éléments de l’enquête. Domiciliés dans diverses communes de Seine-Saint-Denis, ces bénéficiaires ont touché indûment 100 000 euros, voire 300 000 euros d’allocations.

Ces treize personnes sont des proches ou des membres de la famille des employés véreux du Conseil général déjà arrêtés, qui leur créaient des dossier informatiques d’allocataires frauduleux.

Audit interne du département

L’enquête judiciaire sur cette fraude, menée par le parquet de Bobigny pour « escroquerie »,« abus de confiance » et « accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données », a été lancée il y a un an, sur dénonciation du conseil général. C’est un audit interne du département, mené entre novembre 2013 et mars 2014 qui a permis de révéler l’escroquerie, qui durait depuis plus de dix ans.

Publié par Rédaction le 1/04/15

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