Tous contribuables ! (Un Tea Party à la française)
Par Alain Dumait, fondateur de Contribuables Associés.
Le Tea Party – qui, contrairement à ce que son nom semble indiquer n’est pas un parti politique, mais une simple réunion/réception, comme dans l’expression «surprise-partie» ou «garden-party» … – phénomène politique populaire anti-Obama, apparu il y a un peu plus d’un an aux Etats-Unis, fait donc son entrée au Congrès américain à l’occasion de ces élections du 2 novembre 2010.
Contrairement à ce qui se dit ici, le Tea Party n’est pas exactement un rameau du vieux Parti républicain, même si les candidats se réclamant du Tea Party sont en effet républicains dans leur immense majorité. Mais il y avait aussi, par ci-par là, des candidats démocrates qui se réclamaient aussi du Tea Party. Car les racines de ce mouvement plongent plutôt dans le populisme qu’elles ne renvoient au clivage droite-gauche.
Aux Etats-Unis, ce mouvement (anti-taxes, anti-Washington, anti-establishment), s’inscrit si bien dans l’histoire des idées américaines, que les commentateurs – pourtant démocrates pro-Obama dans leur immense majorité – en parlent avec un certaine sérénité. Ils sont pour (rarement), ils sont contre (le plus souvent), mais un tel courant de l’opinion, historiquement légitime, mérite au moins une certaine considération.
C’est tout le contraire de ce côté-ci de l’Atlantique. Le Tea Party semble donner des boutons à nos journalistes politiques. Ils n’ont pas de mots assez durs pour dénigrer et tenter d’ostraciser ce mouvement, auquel ils attachent, comme des grelots, des caractéristiques qu’il n’a pas, avec des étiquettes comme «racisme», «bellicisme», «machisme»…
En vérité, le Tea Party est simplement le mouvement du retour au bon sens, d’abord en économie (réduction des dépenses publiques, équilibre des budgets) et, au-delà, s’agissant des choix de société (supériorité de l’initiative privée sur l’intervention publique, primat de la famille par rapport à toute autre communauté)…
Ces mêmes commentateurs français se rassurent en disant qu’il s’agit-là d’un mouvement typiquement et spécifiquement américain, non transposable en Europe et en France en particulier. Désolé pour eux : ils ont tort et ils se trompent !
En France, l’équivalent du Tea Party existe bel et bien.
Il a été constitué en association il y a déja 20 ans.
Il a un journal.
Son programme est simple : «Trop de dépenses publiques, c’est trop d’impôts !»
Il compte quelque 200 000 adhérents et sympathisants déclarés.
Il s’appelle « Contribuables Associés », et son journal Le Cri du Contribuable.
Il a un porte-parole et un visage : celui de Benoîte Taffin.
Un président : Alain Mathieu.
Un fondateur : votre serviteur.
Ce n’est pas un parti politique. Mais il propose à tous les candidats aux élections de 2012, de gauche comme de droite, aussi bien pour les législatives que pour la présidentielle, de se référer à son programme…
Quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent, nous serons ravis de leur apporter notre modeste – mais peut-être décisif – patronage.
Le Figaro du 4 nov. qualifiait Rand Paul, Sénateur élu sous la bannière du Tea Party, de « champion du mouvement ultra conservateur ». C’est dire qu’il y a des progrès à faire dans la compréhension du phénomène.
Les journalistes français désinforment sur les Tea Parties, voila bien la preuve que ce mouvement est celui des honnêtes gens.
I apologize that I cannot respond in French. If you have Google Chrome, then I hope that you will be able to read this.
I am pleased to see that the Tea Party has friends on the other side of the Atlantic Ocean. People all over the world are beginning to see the ultimate results of big government policies.
Even after our current debate on the debt ceiling, our dynamic in Washington is changing for the better.
Vive Liberté! e Ron Paul 2012