Où l’ Etat va-t-il trouver les milliards manquants ?
« Maintenant on va être obligé de prendre des mesures dégueulasses. » Cette confidence d’un conseiller de Bercy illustre le désarroi du gouvernement devant le montant faramineux des ressources à trouver en 2014 pour descendre « nettement » sous les 3% de déficit public, comme l’exige Bruxelles.
La valse des chiffres donne le tournis: le montant des besoins nouveaux non financés dépasse 30 milliards d’euros, l’équivalent du budget de la Défense. A répartir entre économies et hausses d’impôts.
Pour 2013, rien de dramatique en vue: la Commission européenne devrait, ces prochaines semaines, autoriser la France à aller jusqu’à 3,7% de déficit. C’est à partir de 2014 que ça se corse. Car, selon les derniers calculs des eurocrates de Bruxelles, le déficit budgétaire de la France menace de s’aggraver encore l’année prochaine. Le pacte de compétitivité coûtera 10 milliards au Trésor Public. Il faudra ensuite trouver 6 milliards de recettes nouvelles pour remplacer celles perçues en 2013 et qui ne seront pas renouvelées. Plus 3,5 milliards pour financer les mesures annoncées ces derniers mois ( notamment le plan Pauvreté et les contrats de génération). Et encore 10 milliards d’économies prévues – chaque année du quinquennat – dans le plan d’ équilibre des dépenses publiques annoncé par Hollande. Enfin, une somme évaluée à « au moins 10 milliards » par Bercy afin de ramener au-dessous de 3% en 2014 le déficit, qui, selon Bruxelles, atteindrait 3,9% si rien n’était fait.
Soit, au total, une quarantaine de milliards. En déduisant les ressources déjà trouvées ( 6 milliards de hausses de TVA, « surgel » du budget de l’ Etat à hauteur de 2 milliards et diminution de 1,4 milliard des crédits aux collectivités locales), il faut donc encore trouver autour de 30 milliards.
L’énormité du chiffre provoque de vastes débats tant à Matignon qu’ à l’ Elysée. Et bien sûr à Bercy. Car, en matière d’impôt, l’overdose semble proche. Et bon nombre de députés PS, de retour de leur circonscription, ne se privent pas de répercuter le ras-le-bol fiscal de leurs électeurs. Ce qui a conduit Hollande à promettre que l’augmentation des impôts ne serait désormais plus que « subsidiaire ». Reste une seule solution: faire encore plus d’économies. Mais impossible de diminuer le nombre de fonctionnaires, le chef de l’ Etat s’étant engagé à maintenir leur effectif constant.
« Si on veut économiser des milliards, ça ne peut plus être sur les gommes et les crayons« , estime Gilles Carrez, le président de la commission des Finances de l’ Assemblée. Le gouvernement est au bord de révisions déchirantes, estime, pour sa part, le centriste Charles de Courson. Car, ce qui augmente inconsidérément, ce sont les prestations sociales, et c’est là qu’il devra frapper. » Un comble, pour la gauche. Comme l’avoue un proche de Cahuzac, « il va falloir prendre des mesures douloureuses, et nous allons les prendre« . Lesquelles ? » On ne voit rien venir, accuse Carrez. Depuis 6 mois, le gouvernement esquive et navigue dans le brouillard« .
Il est rare qu’un gouvernement soit très pressé d’annoncer les mauvaises nouvelles.
source: le canard enchainé
Hé bien, nous y voilà!
Faire des économies sur le dos des autres, octroyer des rentes de situation à un cercle de privilégiés, ne rien faire pour l’emploi, l’investissement, sinon des mesurettes,…. Voilà le bilan de bientôt un an de pouvoir, de dépenses immodérées et cela sous l’égide socialiste. Non nous ne sommes pas en République mais en plein délire royal avec une cour de soumis pour défendre leurs intérêts et celui de François III.
EMBAUCHE, INVESTISSEMENT, LIBERATION des BANQUES, voilà quel devrait être le leitmotiv de notre président
Il se croyait plus malin que sarko hi…hi…
je ris mais on va bientôt pleurer avec ce guignol!
Assez de regarder ,pour « redresser », les mesures particulières ….. commençons par parler clairement Il ne manque pas 3 ou 4% du Budget mais 3à 4 % du PIB soit 25 à 30 % du Budget voila ce qui doit être dit, redit et répété.
La majorité des Français homme politiques compris n’en n’ont pas conscience !!!A partir de là il faut un plan de réduction des dépenses qui passe par des mesures immédiates et des mesures s’étalant sur plusieurs années .
Dans les mesures immédiates:-l’égalité totale des salariés,
– la suppression des subventions à fonds perdus
-l’assistanat sans contre-partie,
-la mise en place d’une réforme structurelle de l’ETAT pour obtenir 50 fonctionnaires pour 1000 citoyens et non 90 comme actuellement.
_ mettre les services sociaux en concurrence.
Cesser de payer les hauts fonctionnaires absents au taf, payés plus 26 000€; les dépenses de prestiges « grand paris »; et surtout le gouffre de l’Europe et de la monnaie EURO, qui nous coûte des milliards de $ depuis l’origine alors que le franc est gratuit.
Ces dépenses sont non seulement inutiles mais nuisibles, comme les rejets que les parasites lâchent dans le corps des malades.
Bravo aux commentateurs ci dessus; félicitation à l’auteur de cet article!
Il faut rendre obligatoire la lecture des oeuvres de Maurice TUBIANA et du visionnaire François de CLOSET.
La misère, la dictature, la maladie, la mort, ne sont rien face à l’inculture !