Une ancienne salariée de la FIDL a déposé plainte contre X en janvier dernier pour détournement de fonds sociaux et publics, abus de confiance, escroquerie, séquestration, harcèlement moral et vol.

La FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) est un satellite de SOS Racisme. Cette  ancienne salariée de la FIDL estime qu’elle a été utilisée comme un pion pour assainir des comptes suspects de la FIDL. Cette ancienne salariée de la FIDL a également poursuivi SOS Racisme et la FIDL devant le conseil de prud’hommes de Paris.

Ce n’est pas la première affaire trouble impliquant SOS Racisme. Harlem Désir et Hayette Boudjema, deux anciens responsables de SOS Racisme, avaient déjà été épinglés en 1995 par la justice pour « recel d’abus de confiance » après avoir perçu des salaires ne correspondant à aucune prestation via l’ Arfem ( Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants).

La Cour des comptes avait également pointé du doigt en 1997 les résultats d’exploitation de SOS Racisme, qui avait bénéficié de subventions de la part de 10 ministères !  La Cour des comptes avait de nouveau souligné  » les graves insuffisances de gestion et de rigueur de SOS Racisme » en 2002. SOS Racisme, plombée par les dette et au bord de la liquidation, avait bénéficié d’une subvention de 230 000 euros prélevée sur les fonds spéciaux de Matignon en 2001.

Julien Dray avait également été soupçonné d’avoir bénéficié en 2009 de 102 985 euros de reversements de la FIDL et de l’association Les Parrains de SOS Racisme ( voir Affaire Julien Dray – SOS Racisme : les découvertes de la brigade financière ).

Dans les années 2000, les comptes de SOS Racisme, de la FIDL, de la Fédération nationale des maisons des potes étaient gérés par une seule personne qui s’occupait des demandes de subventions à la Région, et qui n’était autre que la femme du collaborateur de Julien Dray à la Région, chargé des subventions… SOS Racisme, c’est une affaire de famille !

source: Le Figaro