Le législateur donne la possibilité aux communes de France de fixer les montants de certaines taxes, comme la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ou la taxe de balayage. Ces taxes sont très utiles aux maires souhaitant augmenter la fiscalité en catimini, sans modifier pour autant les taux des « 4 vieilles » (taxe d’habitation, taxes foncières et contribution foncière des entreprises).

Ils ne s’en privent d’ailleurs pas pour financer l’explosion de dépenses des communes de ces dernières années. A l’instar de Bertrand Delanoë, maire très dépensier de Paris, qui fait désormais face à une dette abyssale, et qui a donc fait modifier, pour 2012, la taxe de balayage. « Instituée à Paris par une délibération du 22 novembre 1873, la taxe de balayage est due par chaque propriétaire d’immeuble riverain de la voie publique ».

Sous prétexte d’une simplification des grilles de calcul, il a aligné le montant de la taxe à son plus haut : 9.22€ /m²/an.

Une réforme passée inaperçue qui lui permet d’augmenter les impôts locaux en toute discrétion de plus de 30 millions d’euros. Mais cette augmentation est loin d’être équitable car pour certains propriétaires (et locataires puisque la taxe est répercutée dans les charges), le montant de la taxe est multiplié par 6 ! Du jamais vu !

Le maire de Paris, dont la gestion calamiteuse et clientéliste conduit à l’augmentation des subventions aux « fausses » associations et à l’explosion de l’absentéisme des effectifs municipaux, préfère taxer toujours plus les contribuables parisiens.

Mais la révolte gronde et des actions de contribuables locaux sont d’ores et déjà en cours… Signez la pétition adressée à Bertrand Delanoë par des contribuables parisiens :

Signer la pétition (site change.org, indépendant de Contribuables Associés)