Avec la chute des recettes des droits de mutation, les contribuables parisiens risquent de payer le prix fort.

Les socialistes ont pu gaspiller sans compter pendant des années grâce aux importantes recettes des droits de mutation, perçues sur les transactions immobilières. Mais tout cela risque bien de changer avec la baisse des ventes immobilières.

Au 1er trimestre 2013, le volume de ventes tous logements confondus a reculé de 16% par rapport au 1er trimestre 2012 et dans des proportions assez comparables dans le neuf et l’ancien. Avec seulement 6 300 logements anciens vendus à Paris au premier trimestre (contre 8 600 en 2012 et 6 700 en 2011) et seulement 121 500 ventes cumulées sur les 12 derniers mois, on se rapproche des statistiques de 2009.

Cette évolution se traduira par une baisse de 200 millions d’euros par an des recettes fiscales de la ville, alors que les dépenses de la ville de Paris tournent à plein tube. Comment la mairie de Paris réussira-t-elle à gérer cette situation ? Nul doute que les contribuables parisiens devront mettre la main à la poche via de nouvelles hausses des impôts locaux.

source: www.delanopolis.fr