Les bons plans vacances du Parlement
Les vacances, c’est sacré ! Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement s’est fait rembarrer lorsque, sur la demande de François Hollande, il a demandé aux députés de regagner les bancs de l’Assemblée dès le 3 septembre.
Pas question, ont répondu les intéressés ! Les 577 parlementaires auront quitté leur siège le 26 juillet prochain pour ne le retrouver que le 9 septembre, après la rentrée scolaire. Pas question de toucher aux dix à douze semaines « off » dont ils disposent chaque année. Placées entre les sessions parlementaires, ces journées hors hémicycle ne sont pas considérées comme des congés, au motif que la vie publique et ses obligations les occupent douze mois sur douze dans les circonscriptions, ce qui est encore plus vrai pour les cumulards.
Qu’ils s’agisse de la Chambre haute ou de la Chambre basse, les parlementaires ne regimbent jamais quand il s’agit de faire une petite trêve. Pour profiter des ponts, le Sénat et l’Assemblée nationale ont d’ailleurs suspendu leurs travaux du lundi 29 avril au dimanche 12 mai dernier.
Pour se rendre en villégiature, les parlementaires ont l’embarras du choix : billets de train ou d’avion gratuits, et on se demande bien pourquoi, réduction de 50 % pour leurs conjoints (tes) sur les lignes de la SNCF. Les frais de déplacement ferroviaires des députés sont ainsi pris en charge par l’Assemblée nationale qui leur fournit chaque année une carte assurant la gratuité en première classe. Théoriquement, ces déplacements doivent être justifiés. Mais rien n’interdit de joindre l’utile à l’agréable… Pour les trajets plus courts, les parlementaires disposent d’une vingtaine de voitures avec chauffeur ou, plus discrets, de déplacements en taxis, également pris en charge par la collectivité nationale (sur justificatifs et dans certaines limites).
S’agissant des déplacements aériens, la République est généreuse. Elle prend en charge 80 « passages » du député entre Paris et sa circonscription via une ligne aérienne régulière. S’y ajoutent 12 passages pour toute destination hors circonscription, en France métropolitaine. Les députés issus des DOM sont crédités de 26 passages en classe Affaires entre Paris et leurs circonscriptions. Ceux élus dans une collectivité du Pacifique disposent de 16 passages en classe Affaires et 8 passages pour toute destination en France métropolitaine.
Les sénateurs ont droit, quant à eux, à 40 allers-retours aériens par an entre Paris et leur circonscription en métropole. Les sénateurs élus d’outre-mer et ceux représentant les Français établis hors de France disposent de « forfaits adaptés ».
Les élus recourent aussi aux «groupes d’amitié » pour prendre la poudre d’escampette. On recense plus de 150 de ces groupes au Palais-Bourbon. Amitié avec les Seychelles, la Mauritanie, l’île Maurice, la Thaïlande, presque toutes les destinations soleil sont au programme…
Article extrait de:
Les Dossiers du Contribuable: Elus, syndicalistes, fonctionnaires de Bercy… Ils partent en vacances avec votre argent !
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C’est lamentable vis a vis des électeurs de voir ces messieurs et dames aux mines réjouies et hâlées qui plastronnent à l’Assemblée nationale et profitent de privilèges indécents
(cumulards) alors que bon nombre de français ne peuvent même pas envisager de prendre quelques jours de vacances
Ecoeurer
Quand vous êtes gérant et que vous profitez des chèques restaurant parce que vous ne savez pas que c’est interdit pour les voyous de patron vous avez droit à un redressement fiscal.