Subventions aux associations, clientélisme… l’opposition lilloise dénonce
La rentrée politique, mardi, de l’opposition municipale lilloise Union pour Lille (UPL) s’est faite sous le signe de la “vigilance” et de du “travail ensemble”, entre son chef de file Sébastien Huyghe (UMP), le Nouveau Centre (NC) de Thierry Pauchet et la Gauche moderne de Brigitte Mauroy.
“Le conglomérat électoral de Martine Aubry a du plomb dans l’aile, analyse Sébastien Huyghe. Les Verts avalent des couleuvres au quotidien et Jacques Richir (Modem, ndlr) a les pieds et mains liés.” Dénonçant une ambiance de “guérilla urbaine durant les conseils municipaux”, le patron de l’opposition regrette l’utilisation de ces séances par Martine Aubry comme d’une “tribune pour faire sa campagne nationale”. “Martine Aubry a voulu limiter à deux nos interventions par élu. Elle a reculé avant notre recours devant la justice. Elle ne fonctionne que dans le rapport de force”, explique-t-il.
Désireuse de porter le discours “sur le terrain des Lillois”, l’opposition municipale va lancer une commission interne sur les critères d’attribution des subventions aux associations : “Il y a une opacité, un manque de transparence, affirme Thierry Pauchet (NC). Certaines associations touchent deux fois la même subvention par différentes délégations”.
Le suivi des promesses
“C’est ce saupoudrage qui laisse planer le doute sur du clientélisme”, ajoute Sébastien Huyghe.
Autres sujets de travail pour l’opposition : la composition des conseils de quartier, le suivi des promesses électorales “onéreuses”, ou encore l’attractivité de la ville (piétonnisation, circulation, stationnement, propreté, sécurité). Prochain conseil municipal : lundi prochain