Le 03/03/2009

Sézanne – Un coup de pouce apprécié des artisans

L’Opération de restructuration de l’artisanat et du commerce (Orac) aide les commerçants et artisans à se développer et à investir. Exemples à Saint-Just-Sauvage et Esternay. Fier, très fier même Christophe Matthys devant son four. Le jeune boulanger installé depuis octobre 2005 à Saint-Just-Sauvage sort ses baguettes avec un large sourire aux lèvres. Il vient de […]

L’Opération de restructuration de l’artisanat et du commerce (Orac) les commerçants et artisans à se développer et à investir. Exemples à Saint-Just-Sauvage et Esternay.

aide-emploi-entreprise-investissement-orac-pac-subvention-travail-unionFier, très fier même Christophe Matthys devant son four. Le jeune boulanger installé depuis octobre 2005 à Saint-Just-Sauvage sort ses baguettes avec un large sourire aux lèvres. Il vient de se payer un nouveau four. La machine fonctionne depuis le 10 décembre. Et pas besoin d’écrire un roman sur l’importance d’un four dans une boulangerie.
10 % de l’
« Celui-là est électrique, montre Christophe Matthys, il remplace le vieux four au gaz que j’utilisais jusque-là, je fais des économies d’énergie, et je cuis à l’heure le double de baguettes qu’avant, à l’aide de plusieurs étages de chauffe. »
Investissement total, avec la remise aux normes de l’électricité, et un bâtiment, extension de la boulangerie : 100 000 euros. 61 000 euros rien que pour le four, et sur cette somme, 10 000 euros, le maximum possible dans le cadre de cette opération, ont été apportés par l’Opération de restructuration de l’artisanat et du commerce (Orac), une opération pilotée par le pays de Brie et Champagne.
« Sans cette , je n’aurais pas pu mener ce projet, ça ne passait pas, assure Christophe Matthys. L’installation électrique n’était plus aux normes, il fallait absolument que je la fasse refaire, et l’Orac m’a donné un sérieux coup de pouce. »
Nouvelle baguette
Changement de four, et nouvel élan pour le jeune boulanger, qui travaille en compagnie de son épouse et emploie un ouvrier et une vendeuse en apprentissage.
« Le four est plus puissant, ma baguette est mieux cuite, plus croustillante et se conserve mieux, note-t-il, je travaille beaucoup sur la qualité de mes produits, car c’est difficile pour tout le monde dans ce métier. »
Et le coup de pouce de se transformer en catapulte à l’avenir ?
De la hauteur justement. Thierry Devilliers, couvreur à Esternay, s’y connaît dans ce domaine.
La cerise sur le gâteau
associations_subventionsDepuis un an, le matériel de l’, qui emploie trois salariés, est entreposé dans un hangar flambant neuf situé dans la zone industrielle d’Esternay.
« Avant, nous avions un vieux bâtiment situé dans la cour de la maison familiale, le tout était stocké près du jardin de la maison, il en a toujours été ainsi, raconte Nathalie Devilliers, l’épouse de Thierry, qui s’occupe de la comptabilité de l’entreprise. Il n’y avait plus de place, pas d’espace pour que les salariés puissent prendre une pause. »
L’artisan a donc investi un peu plus de 50 000 euros, pour avoir son beau hangar. En recevant au passage 10 000 de l’Orac.
Mais au contraire de la situation du boulanger de Saint-Just, cette subvention n’était pas la clé de voûte du projet du couvreur starnacien.
« Nous aurions mené à bien ce projet, même sans la subvention de l’Orac, car ce hangar était devenu nécessaire et il valorise notre entreprise », souligne Nathalie Devilliers.
L’entreprise n’a pourtant pas refusé la subvention : « Cette somme donnée par l’Orac a été en quelque sorte la cerise sur le gâteau », sourit Nathalie Devilliers, qui elle, a gardé ses bureaux près de la maison familiale, « plus pratique », note-t-elle.

Source: www.lunion.presse.fr

Publié par Rédaction le 3/03/09

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