Plus de subvention pour Ryanair à Marseille
Ryanair va fermer son unique base française à Marseille, à partir du 11 janvier 2011, suite à l’ouverture d’une procédure judiciaire.
Ryanair va donc fermer son unique base française. Ryanair avait fait de Marseille sa seule base française en novembre 2006, avec 120 employés et 4 avions basés sur le terminal low-cost de l’aéroport de Marseille Provence. Au cours de l’année, Ryanair a fait partir 1,4 million de passagers depuis cet aéroport sur les 7,3 qui y transitent. Ryanair est le 2ème client de l’aéroport de Marseille après Air France.
Ryanair a été mise en examen le 27 septembre pour «travail dissimulé», «prêt illicite de main d’oeuvre», «emploi illicite» de personnel navigant, «entrave au fonctionnement du comité d’entreprise, aux fonctions de délégué du personnel ainsi qu’à l’exercice du droit syndical et au fonctionnement du CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail)». L’instruction a été ouverte en avril à la suite d’une enquête de l’Office central de lutte contre le travail illégal après une plainte de l’Unac (Union des navigants de l’aviation civile), du SNPL (Syndicat national des pilotes de ligne) et de la Caisse des retraites des navigants.
Ryanair transfèrera ses avions ainsi que ses salariés dans d’autres aéroports européens. 13 lignes vont fermer suite à cette décision: Agadir, Brest, Eindhoven, Lille, Marrakech, Nador, Nantes, Palerme, Paris, Tanger, Tenerife, Tours, Venise. 10 lignes seront maintenues (Bruxelles, Dusseldorf, Fez, Londres, Madrid, Malte, Porto, Rome, Séville, Valence) mais opérées par des personnels installés dans d’autres aéroports que celui de Marseille, a précisé le PDG en conférence de presse.
Selon l’aéroport de Marseille, le départ de Ryanair va se traduire par 30.000 passagers en moins en janvier et 50.000 en février et mars. Trois destinations sont évoquées par Ryanair pour le transfert de sa base: l’Espagne, l’Italie ou la Lituanie.
Le PDG de Ryanair a critiqué les fondements de cette action en justice et a estimé qu’il en coûterait donc «des pertes d’emplois pour Marseille et la France». C’est «le prix fort à payer» pour démontrer que les quelque 200 salariés, selon la compagnie, sont bien sous contrat irlandais et donc assujettis à la réglementation du travail irlandais, a-t-il ajouté.
source: le Figaro
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C’est une nouvelle consternante. A cause d’un décret et de l’action de syndicats accrochés à leurs privillèges, plusieurs personne vont se retrouver « sur le carreau ». Vaut-il mieux avoir un contrat de travail soumis aud droit du travail irlandais ou être au chômage ?
Il faut exiger l’abrogation immédiate de ce décret, ce qui peermettra, peut-être, à Ryanair de revenir sur sa décision et ainsi sauver quelques centaines d’emplois.