La Cour des comptes s’ alarme du niveau inquiétant de la dette publique
La Cour des comptes vient d’alerter le gouvernement concernant le niveau inquiétant de la dette publique française.
Didier Migaud, président de la Cour des comptes, vient de tirer la sonnette d’alarme à propos du niveau de la dette publique française, jugé inquiétant.
Didier Migaud a tenu à mettre en garde le gouvernement: « le niveau atteint par la dette place notre pays dans une zone dangereuse. Les efforts jusqu’ici engagés ne suffisent pas à nous en dégager« .
Une hausse d’un point des taux d’intérêt, « qui accompagnera tôt ou tard le retour de la croissance« , entraînerait un surcoût pour l’Etat de 2 milliards d’euros la première année et 15 milliards d’euros au bout de 10 ans.
La dette publique a atteint 93,4% du PIB fin 2013, soit 1 931 milliards d’euros.
source: atlantico.fr
La Cour des comptes vient d’alerter le gouvernement concernant le niveau inquiétant de la dette publique française.
Que cela est dit avec bien des euphémismes !
La dette publique atteint un niveau inquiétant. Ben oui. Tout le monde le sait aujourd’hui. Et alors c’est tout, suis-je tenté de répondre ? Depuis belle lurette elle l’a même dépassé, le niveau inquiétant.
Et la morale dans tout ça suis-je tenté de dire ?
La dette publique c’est juste un truc inquiétant ?
Et vivre sur le dos des générations d’après depuis 40 ans, c’est quoi ? accessoire ? secondaire , anecdotique ? respectueux de nos enfants ?
C’est sûr, dénoncer fermement l’ineptie des dettes sans fin, ça serait de la morale, ça n’est pas quantifiable en chiffres d’économistes qu’on arrange bien souvent en fonction du résultat souhaité. Donc comme il n’y a pas de chiffres à donner pour faire bien, l’aspect moral est absent du discours. Et pour les chiffres par exemple, il y aurait à dire. Les 3% de Maastricht c’était un plafond maxi; c’est devenu la norme, et allègrement dépassée. Donc les chiffres…
Le discours politique c’est d’abord transcrire un système de valeurs, autrement dit même si le mot fait peur et n’est pas aseptisé comme un graphique économique, c’est dire une certaine morale.
Je suis souvent frappé d’entendre dans les débats télévisés ou radiophoniques les politiciens ou les économistes ou assimilés invités sur le sujet parler de la crise, des dettes, du chômage : j’y entends des discours remplis de chiffres, dans tous les sens, contestés, contredits, repris, triturés. Mais la morale toute simple, faite de bon sens commun ; rien, absente. Surtout ne nous risquons à cela. Depuis 68, c’est mal vu. Déballer des chiffres, c’est plus sécure pour soi et ça fait plus savant.
La cour des comptes essaie de donner l’impression qu’elle est utile au pays pour justifier de son existence, de son budget public et des émoluments qu’elle distribue certainement grassement à ses membres.
Mais donner des petits coups d’aiguillons surtout sans froisser trop le pouvoir en place ou les sphères d’influence, sans bousculer grand monde, juste un petit peu sans y risquer sa peau, et étant grassement rémunéré en fin de mois, pour moi ça n’est pas suffisant quand on connaît l’ampleur de nos dettes publiques qui continuent de monter, monter, monter.