Région Île-de-France : l’échec des aides à l’emploi
Le conseil régional d’Île-de-France s’était fixé début 2004, un objectif de 10 000 emplois-tremplin pour une dépense de 150 millions euros par an. Soit une subvention de 900 millions d’euros en 6 ans. En 2009, l’exécutif socialiste a péniblement atteint 3 991 postes créés.
Il a de plus totalement dénaturé le dispositif des emplois-tremplin pour tenter d’atteindre son objectif. Ainsi de nombreuses associations ont bénéficié d’emplois-tremplin avec parfois des salaires de cadres (30 000 euros nets par an).
5 postes pour SOS Racisme, 3 pour la Ligue des droits de l’homme, 2 pour l’UNEF par exemple.
Au final, le dispositif des emplois-tremplin s’avère coûteux et totalement inefficace dans la mesure où il ne répond pas du tout aux attentes de celles et de ceux qui cherchent réellement un emploi.
L’objectif de ceux-ci est de remettre sur le marché de l’emploi des exclus du travail, avec peu de qualifications…
Les profils de postes rédigés par les associations mentionnent pourtant régulièrement : «bac + 3 souhaité avec bonne pratique de l’informatique, bon niveau d’anglais, bonne culture générale…», «bac +4 comptabilité-gestion», «équivalent bac +4 dans le domaine de la gestion des entreprises culturelles + expérience dans la gestion d’une structure culturelle»…
Source : Le Livre noir des régions socialistes