Le 12/03/2010

Région Île-de-France : l’échec des aides à l’emploi

Le conseil régional d’Île-de-France s’était fixé début 2004, un objectif de 10 000 emplois-tremplin pour une dépense de 150 millions euros par an. Soit une subvention de 900 millions d’euros en 6 ans. En 2009, l’exécutif socialiste a péniblement atteint 3 991 postes créés. Il a de plus totalement dénaturé le dispositif des emplois-tremplin pour […]

Le conseil régional d’Île-de-France s’était fixé début 2004, un objectif de 10 000 emplois-tremplin pour une dépense de 150 millions euros par an. Soit une de 900 millions d’euros en 6 ans. En 2009, l’exécutif a péniblement atteint 3 991 postes créés.

emplois-tremplinsIl a de plus totalement dénaturé le dispositif des emplois-tremplin pour tenter d’atteindre son objectif. Ainsi de nombreuses ont bénéficié d’emplois-tremplin avec parfois des de cadres (30 000 euros nets par an).

5 postes pour SOS Racisme, 3 pour la Ligue des droits de l’homme, 2 pour l’UNEF par exemple.

Au final, le dispositif des emplois-tremplin s’avère coûteux et totalement inefficace dans la mesure où il ne répond pas du tout aux attentes de celles et de ceux qui cherchent réellement un .

L’objectif de ceux-ci est de remettre sur le marché de l’emploi des exclus du , avec peu de qualifications…

Les profils de postes rédigés par les associations mentionnent pourtant régulièrement : « + 3 souhaité avec bonne pratique de l’informatique, bon niveau d’anglais, bonne culture générale…», « +4 comptabilité-gestion», «équivalent bac +4 dans le domaine de la gestion des culturelles + expérience dans la gestion d’une structure culturelle»…

Source : Le Livre noir des régions socialistes

Publié par Observateur le 12/03/10

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