Conseil municipal de Bonchamp ( Pays de la Loire) : 137 195 € ont été affectés. Les propositions ont été adoptées à l’unanimité.

L’entente sportive Bonchamp « qui compte un tiers de la population dans ses rangs avec 1 800 licenciés, » précise Jean-Paul Nouvel, adjoint responsable de la commission des sports, s’octroie la part du lion avec « 48 % du montant des subventions », note Marie-Claude Tourtelier. La porte-parole des élus de l’opposition Agir ensemble à Bonchamp aurait vu d’un bon oeil « que l’action sociale voire la culture puissent aussi bénéficier d’une aide à la même hauteur. La section football à elle seule reçoit 23 % du montant soit plus que l’aide à domicile ou le comité communal d’action sociale (CCAS) ».

Pour ce qui est de l’aide sociale, « la subvention accordée correspond à la demande formulée, 3 000 €, sachant que si cette somme s’avère insuffisante, une demande supplémentaire pourra être formulée en cours d’année », répond Josiane Cormier, adjoint responsable du CCAS. Quant aux structures halte-garderie Capucine et aide à domicile gérée par Familles rurales, 11 800 € et 18 300 € octroyées, « elles sont aidées en fonction des souhaits de leurs responsables que nous avons rencontrés ».

Pierre-Yves Mardelé, maire, conclut en précisant qu’« en fonction de nos moyens financiers, les subventions sont là pour permettre aux sections de vivre correctement ».

Les élus de l’opposition Agir ensemble à Bonchamp souhaitent que lors des commissions et même avant, leur soient remis les documents écrits liés aux différentes subventions voire les projets sportifs pour en prendre connaissance. « Ces documents étaient à disposition lors du débat en commission », fait remarquer Fabienne Le Tohic, adjointe. Autre demande : « Un document qui définit clairement les critères d’attribution ». Deux demandes « pour améliorer la procédure de décision », conclut Marie-Claude Tourtelier. Demandes entendues par Gwénaël Poisson, adjoint aux finances, qui a signalé que pour le vote du budget, « les documents seront transmis en amont et devraient rendre plus compréhensibles au plus grand nombre les finances locales ».

Autres subventions

2 786 € pour le centre local d’information et de coordination gérontologique (Clic), 500 € pour les sinistrés d’Haïti, 129 € à la Banque alimentaire, à la Prévention routière, aux Paralysés de France, au Secours catholique, à la Société protectrice des animaux, à la Croix d’or, à la Croix-Rouge, à l’association des Donneurs de sang, à la Chambre des métiers et l’association française contre les myopathies.

source: ouest-france