Le 26/01/2009

L’ aide de l’ Etat aux banques « n’est pas une subvention »

Le directeur général de la Société Générale, Frédéric Oudea, rappelle que l’aide financière de l’Etat aux banques françaises « n’est pas une subvention », dans une interview au Journal du dimanche. « L’argent que nous avons reçu n’est pas une subvention« , indique M. Oudéa, « il sera intégralement remboursé ». Et, rappelle-t-il, « en attendant nous payons collectivement des intérêts de […]

Le directeur général de la Société Générale, Frédéric , rappelle que l’aide financière de l’Etat aux françaises « n’est pas une  », dans une interview au Journal du dimanche.

subvention-gouvernement-banques-banque-finance-entreprise-travail-traders-oudea« L’argent que nous avons reçu n’est pas une subvention
« , indique M. Oudéa, « il sera intégralement remboursé ». Et, rappelle-t-il, « en attendant nous payons collectivement des intérêts de 8% qui vont rapporter chaque année plus d’un milliard d’euros à l’Etat« .

Souhaitant que l’on « cesse de diaboliser les banques », M. Oudéa explique que « cette liquidité va nous permettre de continuer à prêter et à financer l’économie française ».

La Société Générale continue de prêter de l’argent tant aux particuliers qu’aux entreprises, comme l’indique la hausse de « 11% en moyenne » des prêts consentis fin novembre 2008 par rapport à fin novembre 2007, assure M. Oudéa.

Pour M. Oudéa, les relations entre le et les banques « restent équilibrées ». « Les banques comprennent que l’Etat réclame des contreparties » à l’aide apportée, mais « il est fondamental de respecter la gouvernance des entreprises et que l’Etat ne s’immisce pas dans la gestion des banques », insiste-t-il.

Revenant sur l’affaire Kerviel, du nom du trader qui est accusé d’avoir fait perdre près de 5 milliards d’euros à la banque
, M. Oudéa avoue que « nous aurions préféré ne pas subir cette fraude« . Mais, il ajoute aussitôt: « cette épreuve nous a aguéris et rendus plus solidaires » en rendant hommage à la « mobilisation » des collaborateurs de la qui a été « totale ».

Quant aux pertes imputées à Jérôme Kerviel, il s’agit d’une « fraude (qui) relève d’un acte individuel », ajoute-t-il tout en reconnaissant que « nos traders font un travail difficile ». « Il fallait être très résistant et équilibré pour accuser le choc des marchés en octobre et en novembre », reconnaît M. Oudéa, « l’année 2008 a été très éprouvante pour les nerfs ».

Source: Boursorama

Publié par Rédaction le 26/01/09

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