Le 20/09/2010

Faire payer la  » gueuse « 

par Gabriel Lévy de l’Association des Contribuables d’Aubagne La « gueuse » était l’injure dont était qualifiée la République par les royalistes. Est-ce toujours une injure, quand la « gueuse » permet à tant de gens, de tout horizon, de nous appauvrir ? Certes la région de Provence, de façon plus élégante, est une « gueuse parfumée » (titre de l’ouvrage […]

par Gabriel Lévy de l’Association des Contribuables d’Aubagne

hors-la-loi

La « gueuse » était l’injure dont était qualifiée la République par les royalistes. Est-ce toujours une injure, quand la « gueuse » permet à tant de gens, de tout horizon, de nous appauvrir ?

Certes la région de Provence, de façon plus élégante, est une « gueuse parfumée » (titre de l’ouvrage de Paul Arène, 1907, et le sous titre est : « Récits provençaux »)… mais quel parfum !

Après les 700 000 € pour « arroser » des associations fictives, nos « récits provençaux » vous narrent les extravagances coûteuses  de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Selon le quotidien La Provence du 20 septembre 2010, le « Hors-la-loi » (traduction française du terme arabe « fellagha ») du réalisateur Rachid Bouchareb, a bénéficié de la part du conseil régional PACA d’une de 100 000 €.

Qu’il nous soit permis d’interroger le président de « NOTRE » institution .

  • Quelles sont les raisons qui ont présidé à la remise de cette importante somme ?
  • Quels sont les autres films qui ont bénéficié d’une pareille générosité ?
  • Quelles sont les autres collectivités territoriales qui ont rendu le même service au réalisateur ?
  • Quel est « l’intérêt public local », censé justifier l’octroi de subvention de part des collectivités locales ?
  • L’aspect politique et partisan du film a-t-il été perçu par les élus ? Cet aspect n’exclut-il pas une telle dépense du champ des compétences attribuées aux collectivités locales ?

Qu’il nous soit permis d’interroger aussi les élus de l’opposition

  • En ont-ils eu connaissance ? Cette subvention a-t-elle été prise en vertu d’une délibération ?
  • Quel a été leur vote ? Quelle part ont-ils pris à la discussion ?
  • Quelles ont été (si elles ont eu lieu) les observations  des services de contrôle de légalité préfectoraux ?
  • Cette décision, ou cette délibération, ne pouvait-elle pas faire l’objet d’un recours auprès de la justice administrative ?

Aurons-nous jamais réponse à nos questions ? Le « trésor public » est-il donc inépuisable ?

Gabriel LÉVY


Publié par Jean-Baptiste Leon le 20/09/10

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