Marseille : une subvention de 30 000 euros pour l’ Aïd-el-Kébir
La Ville de Marseille verse une subvention de 30 000 euros aux bouchers de l’ Aïd-el-Kébir.
Le site habituel d’ abattage des moutons – propriété de la ville – est inaccessible cette année en vue des travaux de la grande mosquée. Depuis des décennies, c’est le principal site d’abattage officiel du département, avec plus de 1 200 moutons sur un total de 8 000 bêtes abattues dans les Bouches-du-Rhône.
Le 12 octobre, Salah Benmessaoud, le porte-parole des sacrificateurs, adresse une lettre recommandée au maire de Marseille. Il annonce que » le comité des chevillards préfère se retirer de la manifestation « . Il demande notamment à la mairie de s’engager à » assurer le financement total des coûts « .
Une subvention de 30 000 euros est octroyée le 25 octobre aux bouchers halal. En contrepartie, la mairie demande aux organisateurs de monter un chapiteau sur un terrain à proximité du chantier de la mosquée. La Ville cesse de prendre en charge le barrièrage, l’ alimentation en eau et électricité, le nettoyage.
Ce qui ne semble pas réjouir Salah Benmessaoud :
« À quelques jours de la fête, nous ne pouvons pas faire face à une telle organisation. On n’accueille pas 6000 à 8000 personnes comme ça! C’est irrespectueux pour notre communauté « .
A quoi Martine Vassal, adjointe UMP à l’espace public, rétorque :
« Nous avons voté une subvention de 30 000 € pour les chevillards afin de leur permettre de louer le matériel nécessaire. Le délai est suffisant pour passer un marché dans le privé. C’est une question de volonté, on a l’impression que les chevillards ne veulent pas organiser l’ Aïd. »
Les bouchers devaient rencontrer, jeudi 04-11-2010, le directeur de cabinet du préfet pour tenter de débloquer la situation.
Source : 20 Minutes et La Provence
Voir aussi » Le conseil général du Bas-Rhin finance le halal «
Une telle pratique est écoeurante, elle ne devrait pas être subventionnée mais pénalisée.
Que fait-on de la loi de 1905, sur la séparation de l’Etat et de l’Eglise et donc des religions quel quelles soient.
Les hommes politiques français, quelque soit leur niveau de mandat, ne cessent de voler leurs concitoyens pour construire des mosquées et subventionner des actes islamiques.
C’est carrément se foutre de la gueule du contribuable !
Méthode barbare, aucun respect de l’animal !…