Le 31/03/2015

Neuf membres du cabinet du maire PS du XIIIe arrondissement de Paris vivent dans les logements sociaux

ALERTE LOGEMENT. L’hebdomadaire Le Point révèle ce matin que neuf collaborateurs du maire PS du XIIIe arrondissement de Paris Jérôme Coumet bénéficient de logements sociaux.

Source : Valeurs Actuelles

Jérôme Coumet maire socialiste 13e arrondissement Paris

Scandale entre amis socialistes

Le Point fait des révélations qui risquent de mettre dans l’embarras le Parti Socialiste, la mairie de Paris et le maire du XIIIe arrondissement de la capitale. Selon les informations de l’hebdomadaire, neuf collaborateurs du maire socialiste de l’arrondissement vivent dans des . Parmi eux, selon Le Point :  «Sébastien Roy et Sophie Chollet-Lefebvre, tous deux ex-chefs de cabinet de Jérôme Coumet, mais aussi Benjamin Cros, ancien chargé de mission habitat, Sarah Damagnez, recasée depuis dans le 12e arrondissement, et Sylvestre Piriot, cadre du PS parisien et ancien collaborateur de la mairie du 13e. Tous ont signé ou renouvelé leur bail dans la foulée de l’élection de Coumet [le maire du XIIIe arrondissement, ndlr] en 2007».

La mairie du XIIIe, contactée par le journal, «nie tout lien entre le fait d’être membre du cabinet de Jérôme Coumet et celui d’obtenir un logement social dans l’arrondissement». Et pourtant… quatre membres de l’équipe actuelle du maire PS sont locataires de bailleurs sociaux de la ville de Paris : «Sophie Zeghlache, chargée de mission aux affaires sociales, Laure Rochette, collaboratrice à la Jeunesse et aux Sports, Dominique Painvain responsable de la communication numérique et Sevan Bagla en charge des affaires scolaires». Et Le Point  de souligner : «Ce dernier a obtenu un logement peu de temps après son arrivée courant 2012 à la mairie du 13e». Une étrange coïncidence…

Le XIIIe arrondissement, connu pour ses dérives

L’hebdomadaire évoque également une enquête publiée dans un journal indépendant, Le 13 du mois, qui avait révélé en 2013 «un système mêlant passe-droits et pots-de-vin». Ces révélations mettent en tous cas dans l’embarras la mairie de Paris, qui essaie de faire la chasse aux dérives du genre.

Publié par Rédaction le 31/03/15

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Par reiller, le 01/04/2015

Et ma fille ,victime d’un AVC, et sans ressources, n’a pas le droit à une HLM!

Par sodium75, le 01/04/2015

Tout cela dépend de leurs ressources mais c’est vrai qu’ils sont bien placés pour obtenir ces faveurs…

Par jamas, le 01/04/2015

Certains, si ce n’est la plupart, ne sont sans doute pas à 2 000 €. mensuels de traitement mais au delà. Si les ressources des foyers concernés dépassent les plafonds, il devrait y avoir surloyers.
A creuser !
Je me mets à la place des demandeurs de logement social de France et de Navarre qui attendent x années avant d’obtenir satisfaction.
Soit on a plus ou moins des passe-droits du style de ci-dessus. Soit ce sont les demandeurs extrêmement nécessiteux du style refugiés politiques immigrés, sans papiers avec 5 gosses et sans le moindre sou qui remplissent prioritairement le parc ; lequel est très largement inférieur à la demande générale.
Tout cela ne va pas.
Il faut libérer le marché du logement locatif, arrêter le délire normatif, redescendre de 2 ou 3 crans les normes d’habitabilité (pour le bas de gamme il faute revenir aux toilettes sur le palier pourquoi pas si on n’a pas les moyens de mieux), diminuer l’encadrement des loyers et des bailleurs, ce qui remettra bon nombre de logements privés sur le marché, sans argent public supplémentaire, et à terme avec la pléthore de biens mis en location, on peut espérer la détente du marché locatif.
Là comme ailleurs la réglementation montre qu’elle a atteint ses limites.
là comme ailleurs on montre qu’on a des ambitions plus grosses que le ventre.

Par reiller, le 02/04/2015

Se payer le luxe de normes excessives, c’est montrer que l’on est riches, forts, et intelligents; vous proposez le contraire, en oubliant que le coq est le seul oiseau qui chante les deux pattes dans la m….. .

Par jamas, le 03/04/2015

Eh oui, en matière budgétaire on vit au dessus de nos moyens, en matière de normes sociales on vit au dessus de nos moyens, en matière de politique du logement on vit au dessus de nos moyens (cf le DALO par exemple), en matière d’administrations on vit au dessus de nos moyens, en matière de retraites on vit au dessus de nos moyens, en matière de couverture médicale : idem, en matière de réglementation : itou.
J’arrête là.
Et ce sont les moyens qui commandent, pas les envies idéalisées.

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