Les clubs parisiens à la diète
Bertrand Delanoë aussi faisait sa rentrée sportive hier, mais aux côtés du PSG. Le maire (PS) de Paris a rencontré l’équipe et le nouveau staff du club au Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) dans la matinée, serrant des mains et adressant un petit mot à chaque joueur, en parfait habitué de l’exercice. Cette année la Ville a prévu de diminuer ses subventions et ses marchés de prestations (publicité, achat de billets par la collectivité) aux clubs professionnels en 2010.
PSG. La saison dernière, la subvention de la municipalité s’élevait à 2,15 millions d’euros. D’après nos informations, elle pourrait baisser de 650 000 euros, sous réserve de l’approbation du Conseil de Paris. Raison invoquée : un contexte économique défavorable. En avril, un rapport de la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France avançait un autre motif : la Ville versait, directement ou indirectement, davantage d’argent au PSG que la loi ne le lui permettait (lire ci-contre).
Stade Français. L’an prochain, le montant alloué au club de rugby devrait rester le même, 823 225 euros. « Seul le marché de communication baissera de 50 000 euros », indique l’Hôtel de Ville. Mais Paris prévoit un avantage en nature de taille pour le club de Max Guazzini, un proche de Delanoë : la reconstruction du stade Jean-Bouin (16e), portant sa capacité à 16 000 places, pour environ 110 millions d’euros à l’horizon 2012.
Paris Levallois Basket. Ce serait le seul club professionnel parisien à recevoir une augmentation de 300 000 euros sur le marché de la communication et de la billetterie, « conformément à nos engagements, puisqu’il est repassé en Pro A ».
Paris Handball. Le marché de communication baissera de 20 000 euros, le club « ayant été relégué en D2 », justifie-t-on à la Ville. Il touchera toutefois 502 315 euros de subventions.
Paris Volley. Pas de changement cette saison, mais d’ici à deux ans, « une baisse de 5 % va être demandée ».
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Ce n’est pas le PARIS VOLLEY (SAOS) qui reçoit une subvention de la Mairie de PARIS mais l’association PUC VOLLEY pour un montant annuel d’un peu plus d’un million d’euros (1.000.000€ ). L’association PUC VOLLEY est une association gérant près de 200 adhérents ( à ne pas confondre avec le PARIS UNIVERSITE CLUB ) . La MAIRIE DE PARIS achète également un volume de places pour un montant d’un peu plus de 60 000 euros par an (source DJS) . Un audit publié sur le site de la mairie de PARIS, et réalisé par l’inspection générale des services courant 2006, à la demande du Maire de PARIS, mentionne notamment que l’association est financée a plus de 75% par les collectivités dont la Mairie de PARIS, que l’association n’est pas, en 2006, un modèle dans son fonctionnement, faisant entre autre référence à l’existence d’une convention avec une société commerciale, qui fait courir « un risque » quant à l’utilisation de fonds publics en conformité avec les dispositions règlementaires d’usage de l’argent public.
Pour plus d’informations, voir sur le site de la Mairie de PARIS l’audit, et également le rapport publié par la Direction de la Jeunesse et des Sports courant 2009 qui précise que si les résultats sportifs de l’association sont excellents ( multiple champion de France), le respect de l’objectif du retour à l’équilibre financier promis par l’association n’est pas atteint et que l’absence de partenariat privé dans le financement de l’activité professionnelle rend la situation « pas saine ». C’est dans cette situation que la Mairie de PARIS a décidé de réduire de 5% par an sa subvention . (CQFD)
sources ( site de la mairie de PARIS, audit de l’inspection, rapport 2009 de la cour des comptes sur le sport professionnel à PARIS,proposition de subvention DJS 2009 )