Le 30/10/2009

Angoulême: les festival de la BD menacé

Les organisateurs du Festival international de la Bande dessinée d’Angoulême (FIBD) ont estimé jeudi que la tenue de la trente-septième édition, en janvier 2010, n’était pas assurée en raison du refus de la ville d’Angoulême de financer l’intégralité des prestations techniques. La ville, dans le cadre d’un accord triennal, octroie une subvention de fonctionnement d’un […]

Les organisateurs du Festival international de la Bande dessinée d’Angoulême (FIBD) ont estimé jeudi que la tenue de la trente-septième édition, en janvier 2010, n’était pas assurée en raison du refus de la d’Angoulême de financer l’intégralité des prestations techniques.

festival bd angouleme subventionLa ville, dans le cadre d’un accord triennal, octroie une de d’un million d’euros, mais a décidé de ne plus prendre en l’intégralité des prestations techniques, dont le coût est évalué à 400.000 euros, a indiqué à l’AFP Gérard Desaphy, maire-adjoint à la culture. Il met notamment en avant les conséquences du « désengagement de l’Etat » auprès des collectivités locales.

Ces prestations techniques comprennent notamment le montage des stands commerciaux abritant les éditeurs ou l’ des barrières de sécurité.

« Notre réflexion aujourd’hui, c’est de se demander si les chapiteaux, où se mettent les éditeurs et qui deviennent des lieux commerciaux, c’est réellement du ou si les éditeurs ne devraient pas les financer », s’interroge l’adjoint.

« A court terme, je ne suis pas en capacité d’assurer ces prestations indispensables à l’ d’un grand événement et qui l’étaient jusqu’ici par la ville », a réagi Franck Bondoux, délégué général du FIBD.

Selon le responsable, l’édition 2010 du (3,5 millions d’euros de ), qui a généré un résultat positif de 15.000 euros en 2008 et 35.000 euros en 2009, est menacée faute de « moyens pour assumer » ces prestations.

Sur le fond, la société organisatrice du festival, Neuvième art +, s’inquiète également d’une éventuelle de la subvention de 1 million d’euros allouée par la municipalité dans le cadre d’un nouveau plan triennal qui doit être élaboré pour les éditions 2011 à 2013.

« Je suis bien là pour organiser l’événement de référence de la bande dessinée. Je ne sais pas organiser un événement de même nature avec 200.000 ou 300.000 euros de moins », affirme M. Bondoux, souhaitant que la municipalité se positionne « maintenant » sur ses arbitrages.

Les organisateurs rappellent que « cet événement apporte des dizaines de millions d’euros de retombées » pour l’économie régionale et « au-delà de l’image de marque de la ville, a permis de développer une véritable économie de l’image avec un Pôle image ».

« La ville ne lâche pas le festival », assure M. Desaphy, indiquant que la municipalité allait négocier avec les autres partenaires institutionnels (agglomération, département, région), tout en évoquant l’idée que les organisateurs se tournent aussi vers « des financeurs privés ».

L’édition 2010 doit se tenir du 28 au 31 janvier.

source: afp

Publié par Rédaction le 30/10/09

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