Le 30/01/2010

Festival de BD d’Angoulême : les contribuables à la dépense

Le Festival international de la BD d’Angoulême est financé par les contribuables. Le versement de généreuses subventions publiques lui a permis de boucler son budget juste à temps ! Cette manifestation, qui se déroulera jusqu’au 31 janvier 2010, a été confrontée récemment à quelques problèmes de trésorerie. Le Festival international de bande dessinée d’Angoulême a […]

Le Festival international de la BD d’Angoulême est financé par les contribuables. Le versement de généreuses lui a permis de boucler son juste à temps !

Cette manifestation, qui se déroulera jusqu’au 31 janvier 2010, a été confrontée récemment à quelques problèmes de trésorerie. Le Festival international de bande dessinée d’Angoulême a pu procéder à l’ouverture de sa 37ème édition, qui se tient du 28 au 31 janvier 2010.

Après des mois d’inquiétude, le monde de la bande dessinée a retrouvé sa tranquillité.

A l’origine des inquiétudes, un manque de moyens pour boucler le budget de l’édition 2010 et l’annonce par la mairie d’Angoulême, au début du mois d’octobre, de la suppression d’une partie de sa à hauteur de 140 000 euros. Mais le doute sur la tenue du Festival a été de courte durée. Les 140 000 euros nécessaires au bouclage du budget ont été rassemblés, grâce à l’apport d’ !

Des supplémentaires consenties par l’Etat ont été annoncées : 40 000 euros par le ministère de la Culture et 40 000 euros par le haut commissaire à la Jeunesse.

La communauté d’agglomération du Grand-Angoulême a augmenté, quant à elle, sa participation de 15 000 euros. La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Angoulême a apporté également 30 000 euros.

Sans oublier, l’aide la mairie d’Angoulême, qui a octroyé, comme prévu, une subvention d’un million d’euros au Festival.

Merci qui ? Merci les contribuables.

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Source : lecri.fr


Publié par Observateur le 30/01/10

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Par GOUPILS, le 31/01/2010

C’esyt négligeable par rapport aux millions d’euros qui permettent chaque année de continuer d’avoir une production cinématographique en France

Par PAUW, le 16/02/2010

Alors là, je veux bien qu’il y ait des débordements au niveau culturel, mais en ce qui concerne le festival d’Angoulême cela me semble franchement caricatural votre réaction. je cite :

L’express :
http://www.lexpress.fr/culture/livre/le-festival-d-angouleme-2010-menace_825171.html
qui rapporte les propos (peu documentés) des organisateurs :
« Les organisateurs du Festival dénoncent la mauvaise volonté de la mairie : « cet événement apporte des dizaines de millions d’euros de retombées » pour l’économie régionale et a beaucoup servi l’image de marque de la ville. »

Et le point :
http://www.lepoint.fr/culture/2009-11-06/bande-dessinee-le-festival-d-angouleme-2010-menace/249/0/392677
Qui explique que la menace en terme de subvention est surtout une guéguerre entre les différents organes publics, personne ne remettant en question l’utilité des subventions.
« Aujourd’hui première manifestation culturelle française en termes de fréquentation (plus de 220.000 visiteurs en janvier dernier), le festival pourrait faire les frais d’un conflit entre la ville d’Angoulême, l’une des plus endettées de France, et ses partenaires, que la ville estime trop peu investis dans le festival (communauté de communes, département, région, ministère de la Culture). »

La question qui subsiste, c’est : une ville comme Angoulême, sur-endettée, a-t-elle eu raison de pousser la région à intervenir ? Et une ville surendettée mérite-t-elle une manifestation aussi importante ?

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